Le journaliste détenu d’opinion Hassane Bouras sera auditionné par le juge d’instruction du tribunal Sidi M’hamed d’Alger, mardi 24 mai.
Hassan Bouras a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal Sidi M’hamed d’Alger dimanche 12 septembre 2021 après sa présentation devant le procureur. Un deuxième journaliste, Mohamed Mouloudj, arrêté début septembre 2021 croupit toujours en détention, alors même que Liberté, le journal où il travaillait a mis la clé sous la porte.
Les accusations visant le journaliste Hassan Bouras sont nombreuses : adhésion à une organisation terroriste, à des organisations terroristes subversives, apologie du terrorisme, complot contre la sûreté de l’Etat en vue de changer de régime, utilisation de la technologie et des médias pour mobiliser contre l’autorité de l’Etat.
Au chapitre des délits rapporte le CNLD, Hassan Bouras est accusé aussi d’atteinte à l’unité nationale ; outrage à corps constitué et promotion d’informations mensongères. Cependant, faut-il croire à ces lourdes accusations ? Le dossier de ce journaliste est vide, comme ceux d’ailleurs de tous les détenus d’opinion, dont le seul tort est d’avoir exprimé des opinions contraires aux desseins du régime en place.
Hassane Bouras a été arrêté à El Bayadh le 6 septembre 2021 par des éléments de BRI avec perquisition au domicile. Il a été transféré vers Alger dans la nuit du vendredi 11 septembre, ajoute le CNLD.
L’arbitraire, l’instrument pour étouffer l’opposition
Alors même que Tebboune et Chanegriha parlent de « main tendue » et de volonté de rassemblement des Algériens près de 300 détenus d’opinion croupissent encore dans les prisons. Des centaines d’autres sont sous le coup de poursuites judiciaires.
La machine judiciaire est systématiquement actionnée contre les activistes du Hirak/Tanekra qui reste le cauchemar du régime en place. En effet, le clan Tebboune/Chanegriha fait tout pour ne plus voir dans la rue les millions d’Algériennes et d’Algériens exprimer leur rejet du régime en place.
Yacine K.