Des dizaines de membres de l’armée du régime syrien déchu, dont des officiers, ont été arrêtés au Liban ces derniers jours et remis aux nouvelles autorités de Damas. Selon des informations concordantes, de hauts responsables de l’ancien régime ont trouvé refuge au Liban ou transité par Beyrouth vers d’autres destinations. Parmi eux, l’oncle de Bachar el-Assad, Rifaat al-Assad, et deux de ses collaborateurs.
Une centaine de militaires syriens, dont des officiers, ont été arrêtés au Liban depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, le 8 décembre.
Samedi 28 décembre, 67 Syriens, dont des dizaines de militaires, entrés clandestinement au Liban ont été remis aux nouvelles autorités syriennes à un poste-frontière dans le nord du pays.
Ce groupe, qui comprenait un nourrisson de 40 jours, avait été arrêté jeudi par des policiers municipaux au nord du Mont-Liban alors qu’il tentait de rejoindre Beyrouth.
Samedi, une foule en colère dans la ville à majorité sunnite de Tripoli a arrêté et malmené une dizaine de jeunes syriens sous prétexte qu’il s’agissait d’anciens soldats entrés illégalement au Liban, avant de les remettre à l’armée libanaise.
Il y a quelques jours, les services de sécurité ont arrêté plusieurs dizaines de militaires syriens, dont des officiers, entrés clandestinement au Liban, alors qu’ils tentaient de vendre leurs armes pour 20 ou 30 dollars pièce.
La justice libanaise a en outre ordonné l’arrestation de la petite-fille de Rifaat al-Assad et sa mère pour possession de passeports falsifiés. Ces documents auraient été délivrés par les services consulaires syriens au Liban, ce qui a poussé le nouveau ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chibani, à suspendre provisoirement toutes les activités de l’ambassade à Beyrouth.
Par ailleurs, le général Mohammed Kanjo Hassan, chef de la justice militaire sous Bachar al-Assad et « responsable de nombreuses condamnations à mort » dans la tristement célèbre prison de Saydnaya près de Damas, a été arrêté; fin de semaine, dans la localité de Khirbet al-Ma’zah avec 20 membres de sa garde rapprochée, a précisé l’OSDH.
Avec Rfi
Bordel!
Quand Boualem Sansal parle des frontières, il est bon dieu de merde, dans son rôle en tant qu’écrivain.
Il faut lui opposer un débat pas une détention.
Ce dont vous vous ne rendez pas compte, espèce d’ignorants, c’est qu’un « état », l’Ângerie », décrète par voie de constitution que l’Algérie est une terre arabe. N’est-ce pas là une imposture ?