L’ex-détenu et poète, Mohamed Tadjadit, a été arrêté ce mardi 4 avril par la police dans la maison familiale, située à Azzefoune, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Mohamed Tadjadit restera un symbole puissant de cette jeunesse debout et fière. Quoique fassent les juges serviles qui ont vendu leur âme au régime, ce jeune insoumis à la parole abrasive aura marqué ces années de dissidence.
Le silence voilé par la peur ne protège pas les voix qui se taisent contre l’ignoble arbitraire qui ronge le pays.
Arrestations et condamnations
Les juges ne chôment pas. Ils ont renié les tables de la justice pour se complaire oar lâcheté pour certains intérêt pour d’autres dans un état de mediocres serviteurs. Leur main lourde tombe sans pitié sur les Algériens. Comme d’ailleurs les services de sécurité toujours sur le qui-vive, prêts à procéder à des arrestations de citoyens pacifiques.
Ce mardi confirmation par la cour de Bejaia de la peine prononcée en première instance à l’encontre de l’ex-détenu d’opinion, l’ancien policier, Zahir Moulaoui. L’ancien policier est condamné à 06 mois de prison ferme, 50 000 dinars d’amende et 30 000 dinars d’autres de dédommagement à verser au trésor public.
Jamais l’Algérie depuis l’indépendance n’a connu une période de crise de confiance aussi importante.
Plus de 250 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. Plus aucun espace de liberté ne subsiste désormais dans la nouvelle Algérie de Tebboune. L’histoire est implacable. Elle ne trompe personne même si le mensonge règne en maître dans les hautes sphères du pays et parmi ses médias de service.
L. M.