Le Parti des travailleurs (PT) a rendu public un communiqué dénonçant le sort fait au journaliste Mohamed Mouloudj, transféré à une autre prison suite à sa grève de la faim.
Le journaliste Mohamed Mouloudj a observé une grève de la faim de quelques jours pour protester contre la non programmation de son procès après une année de détention provisoire.
En démocratie, aucun journaliste ne peut faire ne serait-ce qu’un seul jour de prison pour ses écrits ou activités journalistiques. Son transfert de la prison de Koléa à celle de Ain Ouessara (située à 200 km de chez lui), intervenu après quelques jours de sa grève de la faim, s’apparente à un acharnement.
Cette mesure aggravera les souffrances de sa famille, notamment son épouse et ses enfants qui subiront ainsi une punition totalement injustifiée. Le PT qui rappelle que le délit de presse est censé avoir été aboli depuis 2016, réitère son appel pour la libération de tous les journalistes emprisonnés pour délit de presse.
Il appelle à nouveau pour la libération de tous les détenus politiques et d’opinion. P/le Secrétariat du bureau politique.
Alger, 24 septembre 2022