22 novembre 2024
spot_img
AccueilChroniqueLe retour à l'ère de l'inquisition

Le retour à l’ère de l’inquisition

REGARD

Le retour à l’ère de l’inquisition

Dans un article paru au Soir d’Algérie du jeudi 15 octobre 2020, il est fait état de la saisine par la commission de l’APN, sur demande du ministre de la justice, à prononcer la levée de l’immunité parlementaire entre autre du président du RCD Mohcène Belabbas, pour le décès d’un ouvrier marocain survenu en 2018, dans une résidence privée qui était à l’époque en chantier. 

Le président du RCD est convaincu que la cavale dont il est l’objet est plutôt politique en raison de ses positions en faveur du changement que le pouvoir ne lui a pas pardonné.

Faisant le lien entre le refus de l’administration d’autoriser la tenue de son conseil national au courant de cet été et la demande de la levée de son immunité parlementaire injustifiée, pour conclure que le pouvoir est en train de mettre en place « une stratégie du pire », selon ses termes.

En effet, il est clair que le but recherché derrière cette poursuite n’est pas tant l’attaque contre sa personne, mais « Il s’agit dans cette opération de neutraliser le RCD pour ouvrir la voie à une hypothétique reconfiguration autoritaire de la scène nationale », devait-il ajouter.

- Advertisement -

Quoiqu’il en soit, cette levée de l’Immunité parlementaire tant recherchée par le peuple de la région de la Kabylie pour poursuivre une député supposée être élue par la population de la wilaya de Boumerdes alors qu’il n’en est rien, a fait de l’apologie du crime raciale, du mensonge et de la stigmatisation son cheval de bataille dans l’impunité la plus totale pouvant inquiéter outre mesure notre honorable APN, qui n’a pas d’ailleurs cru devoir en donner suite.

Il est pour le moins douteux de constater la scélérité avec laquelle le gouvernement parvient à décider de la levée de l’immunité parlementaire à l’encontre d’un chef de parti sans motif apparent pouvant justifier aux yeux de ses partisans le bien fondé de cette action.

Le pouvoir, trop pressé de vouloir coûte que coûte redorer son blason est en proie à des erreurs d’appréciation qui risquent de susciter l’ire des mécontents d’une bonne partie de la population.
 

Auteur
Rezki Djerroudi

 




LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

ARTICLES SIMILAIRES

Les plus lus

Les derniers articles

Commentaires récents