Mercredi 10 octobre 2018
Le silence de marbre
Le silence nous apprivoise
Les idées s’envasent
Des rêves je m’abreuve
Dans toutes les douleurs
Et sous toutes les couleurs
La vie est ce long pavé d’épreuves.
Que peuvent cacher les larmes ?
Que peut acheter le charme ?
Quand les mots se taisent
Le silence entre en scène
Bouillant, et se déchaine
Sans qu’aucun mot ne l’apaise.
Emmuré dans le silence
Le corps entre en turbulence
Sans confident, sans défenseur
La mélancolie élit domicile
Dans cette âme servile
Désertée par la douceur.
Sur cette pâle et éprouvante âme
Le froid ténébreux l’enveloppa, infâme
Inerte comme une statue de marbre
Muette et nue au gré du vent
Qui lui caresse le corps au soleil levant
Comme un cheval qui se cabre.
D’une voix avinée au miel
Douce comme le son de vièle
Le rossignol donna une sérénade
Sous les projecteurs des étoiles
Au clair de lune sans voile
Paix et amour invitent à la promenade.
Bachir Djaider
Mercredi 10 octobre 2018
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