Vendredi 12 octobre 2018
Le soleil se cache pour mourir
Les hirondelles ont disparu du printemps
Le soleil se cache pour mourir
La nuit a fini par le nourrir
Du froid et du noir flottant.
Les coquelicots pleurent leur champ
Sous les figues sans feuilles
Sous les ruches sans abeilles
Que reste-t-il de mon printemps ?
Le temps s’est arrêté de tourner
Les aiguilles ne se mettent plus à danser
Les voix gardent bigrement le tacet
Au pays de l’oubli, les âmes ont séjourné.
Les rides se succèdent sur le visage fané
Privé d’un sourire, servilement volé
Ses maigres espoirs, doucement s’étioler
Vulnérable, il voit ses rêves profanés.
Bachir Djaider
Jeudi 11 octobre 2018
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