Baptisé au nom Hocine Aït Ahmed, grande figure de la guerre d’indépendance et ancien président du FFS, le stade de Tizi-Ouzou est un joyau architectural.
Conçue aux standards internationaux, cette enceinte sportive aux couleurs de la JS Kabylie, sera inaugurée très prochainement au grand bonheur des supporters des Canaris, nous apprend la chaîne 3. Bien évidemment cette radio publique s’est gardée de révéler qui coupera le ruban et de donner la date de cette très attendue inauguration.
Nous pouvons avancer que ce sera bien le chef de l’Etat qui se fera un plaisir de fouler la pelouse de ce stade pour inaugurer. Deux autres projets, dont un hôpital seront lancés par la même occasion.
En effet, l’inauguration de ce temple du sport est imminente, assure la même source. La radio publique a rappelé l’intervention express du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en confiant le projet au ministère de l’Habitat pour accélérer cette réalisation dont le début des travaux remontent à l’ère Bouteflika. En l’espèce l’entreprise d’Ali Haddad s’est bien gavée de ce projet.
Aujourd’hui, le stade est fin prêt et sa mise en service va avoir un impact très fort dans le renforcement du parc infrastructurel sportif dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
« Le stade est doté de 50.000 places et il répond aux dernières normes de la FIFA. Il y a également un stade annexe, homologué, de 6.500 places dédié à la pratique de l’athlétisme et répondra aussi à des exigences importantes en matière d’organisation de compétitions sportives », a indiqué le Directeur de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya de Tizi-Ouzou, Tahir Aziz, dans un reportage diffusé sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio algérienne.
FFS : petit rappel
Pour l’histoire, il est bon de rappeler que le FFS né officiellement le 29 septembre 1963, a dû prendre les armes contre le régime du duo Ben Bella Boumediene. Les anciens moudjahidine de la wilaya III ont pris le maquis et combattu l’ALN et sa milice pendant trois ans. Il y a eu plus de 400 morts côté FFS et 4000 prisonniers d’opinion.
A l’issue de négociations menées par Yaha Abdelhafidh, avec les hommes de Ben Bella à Paris, un accord de cessez-le-feu a été trouvé. L’information est rendue publique le 16 juin 1965. Trois jours plus tard, Houari Boumediene commet un coup d’Etat et envoie Ben Bella en prison pour 13 ans.
L. M./agence