Rien va plus entre les Emirats que dirige le richissime Mohammed Ben Zayed Al Nahyane et l’Algérie de Tebboune.
Ce sont les médias officiels qui sont missionnés par les autorités pour mener la charge contre Abu Dhabi. Le Maroc et ses alliés israéliens et émiratis poursuivent leurs manœuvres de déstabilisation de la région du Sahel, dénonce la Radio algérienne. La même source soutient qu’un un budget de 15 millions d’euros a été débloqué par les Émirats arabes unis au profit du Maroc, pour financer des campagnes médiatiques subversives.
Ce budget de 15 millions d’euros a pour but de lancer des campagnes médiatiques et des campagnes sur les réseaux sociaux qui visent à déstabiliser les pays du Sahel, notamment le Mali et le Niger. L’Algérie se place donc en protecteur de ces deux pays dirigés par des putschistes dont les seuls amis restent la Russie et maintenant l’Algérie.
La radio algérienne qui se fait donc la voix de la diplomatie algérienne accuse le Maroc et les Emirats arabes unis de mener une campagne de désinformation et d’intox pour créer un climat de tension entre l’Algérie et les pays du Sahel. Ledit média croit savoir que ce budget est aussi destiné à acquérir des parts dans certains médias en France et en Afrique.
Les montées de tension sont désormais cycliques. En septembre dernier déjà, Alger avait accusé Abou Dhabi de soutenir le même Maroc. Mais pas seulement, mais aussi d’inciter la Tunisie à normaliser ses relations avec Israël.
Il y a quelques jours des médias marocains, proche du palais royal ont révélé que les Emirats ont établi une liste noire de hautes personnalités, politiciens et journalistes algériens qui seront interdit de participation à des événements internationaux organisés à Dubaï ou Abu Dhabi. Certaines sources évoquent, entre autres des proches de Tebboune, Bengrina, le journal El Khabar.
Les Emirats arabes unis font partie des nombreux pays arabes à avoir renoué leurs relations, ces dernières années avec Israël. Ils sont aussi un soutien indéfectible, comme d’ailleurs les autres monarchies du Golfe, du Maroc voisin. Cette proximité est vue d’un mauvais œil par l’Algérie de Tebboune.
Sofiane Ayache