Site icon Le Matin d'Algérie

Le zèle bien mal récompensé des partis ayant soutenu la candidature de Tebboune 

RND, FLN El Moustaqbel

Les soutiens à Tebboune, grands oubliés.

La quinzaine de  chefs de partis politiques ayant soutenu la candidature d’Abdelmadjid Tebboune à un deuxième mandat présidentiel ont dû avaler leur chapeau, après l’annonce  du remaniement ministériel opéré, il y a trois jours. 

Et pour cause, le zèle qu’ils ont mis à défendre la candidature pour un deuxième mandat de l’actuel locataire du palais El Mouradia a été bien mal récompensé. 

Aucune personnalité issue de leurs rangs ne figure dans la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par Nadir Larbaoui.

A l’exception du RND dont son ancien chef, Zitouni est toujours ministre, ni le FLN, ni le parti El Moustaqbal ni aucun parmi les soutiens partisans qui espéraient constituer une coalition présidentielle autour de l’actuel chef de l’État, n’ont eu droit au retour d’ascenseur qu’ils attendaient de la part de celui qui les a traités avec une condescendance humiliante. 

Même le parti du désormais invisible Bengrina dont les bouffonneries ont plus agacé que fait rire dans les chaumières n’a pas eu droit à un strapontin ministériel dans le nouveau cabinet de Nadir Larbaoui. 

Pire, le parti de la construction nationale a perdu les deux portefeuilles qu’il détenait dans la précédente équipe gouvernementale, à savoir celui de la pêche et celui de la formation professionnelle.

Idem pour le parti Al Moustaqbal dirigé le député Boutbig, qui lui aussi a perdu le ministère des Relations avec le parlement qu’il détenait dans le premier gouvernement Larbaoui et occupé par Basma Azouar qui a cédé son poste à Kawthar Krikou. 

Le Front de libération nationale, parti majoritaire au Parlement (grâce à la fraude que l’on sait), a également perdu le portefeuille du ministère de la Justice, qui était détenu par le l’ex-candidat malheureux à la direction du parti, Rachid Tabbi.

Contrairement aux rumeurs qui avaient circulé avec insistance sur la possibilité de voir le FFS et le MSP, les deux partis qui ont accepté de faire la courte échelle à Tebboune, à intégrer le premier gouvernement du président au cours de son deuxième mandat, ont été ignorés. 

Samia Naït Iqbal

Quitter la version mobile