Point d’orgue de cette folle semaine politique, à 18 heures, heure de Paris, ce dimanche 16 juin, les candidatures seront closes pour les élections législatives anticipées. Passé cette heure, les électeurs y verront plus clair sur les choix qui se présenteront à eux.
Globalement, il devrait y avoir dans la plupart des 577 circonscriptions le choix entre un candidat de chacun des trois grands blocs : le Nouveau Front populaire des gauches, la majorité présidentielle au centre, et le Rassemblement national (RN), d’extrême droite. Sans oublier des candidats Les Républicains (LR), à droite, et Reconquête !, à l’extrême droite.
À certains endroits, les choses seront plus complexes, comme dans les 70 circonscriptions où les électeurs de droite auront deux candidats Les Républicains. C’est la conséquence de la scission chez LR, après l’alliance entre le président du parti, Eric Ciotti, et le Rassemblement National.
Parfois, et dans des proportions restant à déterminer, il y aura un candidat LR mais pas de macroniste en face, ou l’inverse. Les deux camps ont convenu par endroits de ne pas s’affronter en vue d’une collaboration future dans une Assemblée où aucune majorité semble acquise à qui que ce soit.
Dans six circonscriptions, les électeurs de gauche auront à choisir entre deux candidats se revendiquant du Front populaire : celle où des cadres insoumis fâchés avec Jean-Luc Mélenchon n’ont pas obtenu l’investiture, mais ont décidé de concourir quand même.
Le temps très réduit pour se présenter aura eu pour vertu de limiter les petites candidatures habituelles, mais aussi de bouleverser le paysage politique français : des revirements de dernière minute ne sont donc pas à exclure.
Rfi