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L’emblème amazigh symbole de l’unité de la nation

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L’emblème amazigh symbole de l’unité de la nation

Pour avoir arboré le 21 juin l’emblème amazigh au cours de la mobilisation citoyenne contre le système et ses symboles, 17 jeunes manifestants ont été arrêtés et placés en détention provisoire sous les chefs d’accusation «d’atteinte à l’unité nationale» et de « port de drapeau autre que l’emblème national ».

Comble du paradoxe, le déploiement de l’emblème amazigh, symbole de l’identité historiquement millénaire de l’Algérie et, plus largement, de toute l’Afrique du Nord, est devenu un délit passible de peine de prison, alors qu’il n’y a aucune disposition pénale qui sanctionne le port d’un drapeau autre que l’emblème national dans un pays où la langue et la culture amazigh sont a fortiori gravées dans le marbre de la constitution.

En donnant des instructions aux forces de l’ordre de retirer l’emblème amazigh et de procéder à l’arrestation des manifestants qui l’arborent, le Haut commandement de l’armée a fait preuve d’une attitude condamnable et condamnée par des millions d’Algériens, car juridiquement infondée et politiquement dangereuse.

Décision d’autant plus dangereuse qu’elle émane d’une institution de l’État – le haut commandement de l’armée – qui témoigne d’un racisme d’État à l’égard de l’une des composantes de la société algérienne au moment où tout converge dans les slogans, les déclarations les pancartes, les mots d’ordre… pour faire nation, une et indivisible dans le respect de sa diversité.

Le Forsem dénonce les manœuvres de division, de diversion et de provocation du haut commandement de l’armée qui a mis la justice en coupe réglée. Incapable de trouver une issue à la crise qui secoue le régime politique depuis le 22 février, le haut commandement de l’armée multiple les manœuvres dilatoires.

Le Forsem condamne ces arrestations arbitraires qui jettent le discrédit et la suspicion sur une justice aux ordres au moment où les Algériens pensaient que ces pratiques sont révolues puisque ce sont bien les injustices, la hogra et l’absence d’État de droit et d’indépendance de la justice qui ont poussé les Algériens à se mobiliser depuis quatre mois.

Le Forsem exige la libération immédiate des 17 jeunes arrêtés ainsi que de tous les détenus pour délits d’opinion, et appelle à la mobilisation citoyenne pour réclamer leur relaxe.

Lyon, le 25 juin 2019.

 




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