Khaled Melha, le journaliste engagé, se reposera désormais à Paris, sur les hauteurs, au cimetière de Montmartre pour veiller et demeurer vaillant, comme de son vivant, en écoutant les palpitations de la société, à accepter l’harmonie faite de son métissage.

Lui, en tant que journaliste au journal Le Monde avant de devenir dans les années 90 le correspondant du quotidien algérien El Watan, il a épousé la cause des siens en dévoilant l’affaire de l’assassinat de Malek Ouskine et la vérité comme principe guidant son parcours professionnel.

Rien que l’humain, jusqu’à la sacralisation, ce qu’il a caractérisé Khaled, témoignent ses amis, en occurrence l’auteure, Leila Merouane, qu’il a adopté comme une sœur à son arrivée en France.

C’est dans cet esprit que ses proches invitent ses amis et ceux qui l’ont connu à jeter un dernier regard sur le défunt et à l’accompagner à son dernier demeure.

La cérémonie se déroulera jeudi 3 octobre à 13h15 en la Coupole du Père-Lachaise, 71 rue des Rondeaux, Paris XXe. Il reposera ensuite au cimetière de Montmartre, Paris 18e