Les arrestations et condamnations arbitraires de citoyens pacifiques continuent en Algérie. Tayeb Aouine est maintenu en garde à vue. Cette dernière se prolongerait jusqu’au dimanche 2 juillet. Tous les verrous de protection contre les mesures extrajudiciaires ont sauté.
Il y a lieu de signaler que le domicile familial de Tayeb Aouin, situé à Ksar Chelala, dans la wilaya de Tiaret, a fait l’objet d’une perquisition. La garde à vue de ce jeune militant pacifique est maintenue dans l’attente de sa présentation devant le procureur près du tribunal de Tiaret.
Partout dans les wilayas du pays c’est le même noir scénario de harcèlement permanent de la voix libre. Partout c’est la camisole de force pour prévenir toute dissidence.
L’activiste Malek Sebahi a été condamné, le 27 juin, par le tribunal de Béjaïa à 6 mois de prison ferme et à 50 000 dinars d’amende.
Le parquet près du tribunal de Béjaïa avait requis 06 mois de prison ferme et 50 000 dinars d’amende à l’encontre du militant Malek Sebahi. Le verdict est attendu pour le 25 juin 2023.
L’activiste Hichem Ferkoul est convoqué mercredi par la police judiciaire de la sûreté de wilaya d’Alger.
Le détenu d’opinion, Lahcène Ben Cheikh, a été condamné, le 27 juin, par le tribunal de Bordj Bou Arréridj à une année de prison ferme et à 50 000 dinars d’amende.
Il a déjà purgé cette peine, et quitté la prison, le 27 juin. Il aura donc passé un an de prison sans procès. Les juges n’avaient plus qu’à ajuster sa peine aux nombreux mois qu’il aura passé derrière les barreaux. Elle est belle la justice algérienne ! L’Algérie est devenue un immense étouffoir où plus aucune voix libre ne s’exprime.
Près de 300 prisonniers d’opinion croupissent en détention. Tous les appels et mises en gardes des ONG de défense des droits humains sont restées lettres mortes. Le régime maintient sa politique répressive, violant au passage les fondements même de la Constitution.
L’Etat de droit attendra encore.
L.M. avec Cnld