A regarder Akbou, on a l’impression qu’on vit l’ère médiévale, tant les rues, les ravins, les routes, les allées sont jonchés des restes de bouteilles d’alcool, ce qui explique le manque flagrant de civisme chez nos concitoyens avec la complicité de notre Etat qui affiche une incapacité criante pour parer à ce phénomène qui prend des proportions alarmantes, c’est devenu même un rituel sur lequel même la société s’est tue.

Il n y a pratiquement pas une venelle qui est épargnée par le jet de bouteilles si conne si ce pays ne nous appartient pas. Ce réflexe plutôt cette mentalité est ancrée en nous, on ne peut pas avoir un territoire propre sans la conjugaison de tous les efforts physiques et morales, l’éducation y est pour beaucoup dans ce qui se passe en Algérie.

Les pouvoirs publics peinent à imposer une loi qui pénalise ces « malfaiteurs » qui rendent l’environnement hideux. ce laisser-aller a fait de la ville d’Akbou en particulier et d’autres villes de l’Algérie des localités qui perdent de leur charme naturel.

Cette négligence est imputable à nous tous puisque ni la population n’a daigné dénoncer ce grave forfait ni les autorités n’ont réagi fermement afin de  mettre fin à cet empiètement sur l’environnement car sa protection est une affaire de tous.

Cette pollution volontaire si elle ne vient pas à subir une interdiction de la part de l’Etat va certainement générer des problèmes  tels les incendies, la pollution, les contaminations et autres complications qui touchent directement la biodiversité, il est à noter qu’une bouteille en verre jetée est recyclable à 100 pour 100, même si durant ce processus elle génère entre 300 et 5000 g de CO2, notre pire ennemi. Il y a aussi la pollution par les bouteilles en plastique ce qui n’est pas un problème anodin eu égard au processus très long de leur dégradation.

Les pouvoirs publics doivent impérativement se pencher sur ce phénomène qui semble prendre des cadences dangereuses, il y va de la conservation de notre milieu.

Une sensibilisation massive dans les écoles aussi doit se faire au même titre que ce qui se fait au niveau des associations à caractère écologique.