Les étudiants remettent ça. Partout, avec la même sérénité, la même joie de lutter. Comme tous les mardis. Qu’il pleuve, qu’il fasse chaud ou froid, les étudiants restent mobilisés et sortent pour exprimer leur détermination à accompagner le mouvement de dissidence mené depuis le 16 février. 

Les mots d’ordre ne changent pas. Le système en place reste le première cible des critiques et mots d’ordre des étudiants, comme au demeurant des manifestants du vendredi. 

Cependant le système commence à développer sa stratégie de pilonnage du mouvement. Avec des dispositifs policiers de plus en plus intimidants et impressionnants et des interdictions qui ne disent pas leur nom. 

Les arrestations de porteurs de drapeaux amazighs participent de cette méthode de casse du mouvement. Comme le montrent les images, la police a manifestement reçu l’ordre de mâter le mouvement. Les premiers coups de matraques tombent sur les corps des étudiants. 

On est très loin des assurances du vice-ministre de la Défense…