Mercredi 6 octobre 2021
Les fourberies d’Emmanuel Macron
La maturité politique d’un peuple l’oblige à ne pas prendre au sérieux des paroles à usage diplomatique commercial.
À la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribués nommément au président de la République française, l’Algérie exprime son rejet catégorique de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures que constituent lesdits propos.
Les propos d’Emmanuel Macron ne sont pas nouveaux. Ils étaient prédits par le professeur italien Adriano Segatori en 2017 après la visite d’Emmanuel Macron en Algérie. Segatori est un psychiatre. Il a publié une vidéo sur Emmanuel Macron, intitulée « Pourquoi Macron est dangereux. L’analyse d’un psychiatre». Segatori nous explique « L’analyse que j’ai faite sur Emmanuel Macron provient à la fois des images que j’ai en ma possession que de la biographie dont le candidat se revendique. Le jeune Emmanuel Macron à l’âge de 15 ans a subi une grave agression sexuelle de la part de Brigitte Trogneux son professeur qui à l’époque avait 39 ans. »
Tous les Algériens savent que pendant le règne de Bouteflika, la France a obtenu par le vent ce qu’elle n’a pas pu arracher par les armes durant notre révolution. Les braves hommes ont libéré l’Algérie par les armes et le sang. Aujourd’hui, les traîtres veulent la vendre pour une poignée d’euros, contre une résidence ou un visa touristique de la honte en France.
Le peuple en a gros sur la patate ! La légende où la France proposait à nos responsables des vessies comme des lanternes n’est plus valable aujourd’hui. Cette légende raconte qu’autrefois en France les vessies de porc étaient séchées pour servir de récipients. Grâce à la finesse de leur paroi qui laissait passer la lumière d’une bougie, les français de l’époque les ont transformées en lanternes. Chez les belges l’expression « prendre des vessies pour des lanternes », le mot lanterne signifierait des « absurdités », des « balivernes ». La vessie ferait alors référence à l’air ou au vent. Selon le sens de ces mots, cela voudrait donc dire « vendre du vent ».
Les paroles de Macron candidat à la présidence
L’histoire nous fait la leçon. Lors de sa première visite en Algérie, Emmanuel Macron n’était que candidat à l’élection présidentielle. A l’époque, certains internautes pensaient que le jeune Emmanuel Macron est venu en Algérie faire l’aumône pour soutenir sa campagne électorale. Il voulait mener une bonne campagne électorale avec l’argent de l’oligarchie qui contrôlait la politique du pays. Il est venu « vendre son vent ».
Son passage à la chaîne Chourouk News confirme ce que je dis. Emmanuel Macron est venu en Algérie voir ses copains Ali Haddad, Bouchouareb, Benghabrit et d’autres. Ce que je dis n’est pas un écho mensonger. Je reprends ses dires.
Le journaliste Khaled Drareni avait demandé à Emmanuel Macron est-ce qu’il voulait faire un axe Paris-Alger similaire à l’axe Paris-Berlin ? Emmanuel Macron répond « Oui, je veux renforcer le partenariat économique. Nos entrepreneurs ont beaucoup de choses à dire et à faire ensemble. Nous devons aider l’Algérie à diversifier son économie. Nous devons aider l’Algérie à former ses élites et les faire travailler en Algérie. Nous voulons stabiliser le Maghreb. L’Algérie est un point d’entrée vers l’Afrique. Je crois que la France doit repenser sa stratégie et ses relations avec l’Afrique. La France doit faire respirer l’Afrique par de nouvelles infrastructures sur le plan routier et autoroutier de transport vertical et transversal par de nouvelles structures énergétiques ».
Khaled Drareni demande à Macron s’il a une formule magique pour la relation Alger Paris ? Macron répond « Il n’y a pas de formule magique. Il y a deux façons de faire. La première consiste à avoir une politique très propre, dense et forte à l’égard de notre passé. Nous avons des mémoires concurrents.
La mémoire des Algériens qui vivent en Algérie n’est pas la même mémoire de ceux qui vivent en France, des rapatriés ou des harkis. Nous avons ces mémoires mélangées qui font la communauté franco-algérienne ou d’origine algérienne en France. Il faut regarder cette mémoire mélangée dans sa complexité. Des crimes contre l’humanité, des barbaries et des atrocités ont été commis.
Il faut réparer ça et c’est ce travail que je vais faire en tant que président. Il ajoute, j’ai toujours condamné la colonisation comme acte de barbarie. La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie, elle fait partie d’un passé que nous devons regarder en face en présentant nos excuses à l’égard de ces blessures que nous avons commises. Mais, il ne faut pas balayer ce passé. La France a installé les droits de l’homme en Algérie, seulement a oublié de les lire. Aujourd’hui Emmanuelle Macron change de peau comme un serpent. Il délire et se contredit.
Les paroles de Macron, Président de la République
Jeudi 30 septembre, le Président de la République française, dialogue pendant deux heures avec dix-huit jeunes gens – Français d’origine algérienne, binationaux et pour certains Algériens – pour échanger « librement » les idées sur le conflit franco-algérien. Avec un objectif : apaiser «La blessure mémorielle ». Dans son discours de désespoir, il dévoile son opportunisme et il affirme que le système politico-militaire s’est construit sur cette rente mémorielle. Une histoire officielle totalement réécrit et ne s’appuie pas sur des vérités mais sur un discours qui, il faut bien le dire, repose sur une haine de la France.
La nation algérienne post-1962 s’est construite sur une rente mémorielle et qui dit : Tout le problème c’est la France. On voit que le système algérien est fatigué, le Hirak l’a fragilisé. J’ai un bon dialogue avec le président Tebboune, mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur.
Le Président de la République française prétend que parmi ces jeunes, il y avait des jeunes dont leurs grands-parents ont été combattants du Front de libération nationale (FLN). Peut-être il faisait allusion aux fils de Amar Saïdani ou Ould Abbes. Il nous informe qu’un de ces jeunes est l’arrière-petit-fils du général Salan, ancien chef de l’Organisation de l’armée secrète (OAS). En faisant ainsi, Macron veut crédibiliser l’organisation criminelle l’OAS et la rendre une organisation humanitaire de bienfaisance. N’est-ce pas là un vrai délire politique ? Le Président de la République montre son opportunisme à quelques mois des présidentielles en France.
Emmanuel Macron voulait industrialiser l’Algérie par la voie de la France
Les ministres aiment jouer de la musique. Emmanuel Macron avait 39 ans quand il a visité l’Algérie et Bouchouareb avait 64 ans. 25 ans de décalage dans le temps. Macron est diplômé de Sciences Politiques Paris et financier. Bouchouareb est dentiste. Macron aime la musique et son instrument préféré est le piano. Bouchouareb aime la musique comme Macron. Son instrument préféré est la guitare électrique. Bouchouareb faisait partie d’un groupe de rock en tant que bassiste en France. La guitare électrique a un environnement un peu spécial : le bruit, l’agitation et les stupéfiants. La différence entre ces deux hommes politiques ne peut pas se cacher avec un tamis.
A cette époque, Macron pensait que la France était en train de s’asphyxier dans ses habitudes, ses rentes, des corporatismes et finalement un conservatisme de droite comme de gauche qui ne mène nulle part. Bouchouareb n’avait pas de projet de société. Il savait arracher les dents. Bouchouareb avait un projet destructeur. Il voulait arracher les canines du pays.
Symboliquement, les canines séparent l’extérieur de l’intérieur. Elles sont les gardiennes de notre territoire. On “montre les crocs” pour nous défendre et montrer notre volonté. Elles sont l’âme de notre force ! Notre armée symbolise nos canines. Elle est l’âme de notre existence. Emmanuel Macron voulait nous industrialiser par la voie de la France en utilisant Bouchouareb comme mulet étalon. Le projet automobile Renault a échoué. L’oligarchie est en prison.
Le président de l’Association d’amitié Chine-Algérie, relève que les relations algéro-chinoises sont un modèle exemplaire de coopération internationale dans le cadre de l’initiative chinoise, « la Nouvelle route de la soie ». Le port de Cherchell est sur cette route. Ces raisons expliquent pourquoi Emmanuel Macron a une dent contre mon pays dans le langage des dentistes comme Bouchouareb. Le temps où le président se soignait dans un hôpital militaire français ne reviendra plus. Les soins de Tebboune en Allemagne sont une autre cause.
Emmanuel Macron voulait nous éduquer par la voie de la France
Nouria Benghabrit a toujours nié le rôle des Français dans sa réforme de l’éducation. Elle a toujours affirmé que son projet de réforme était 100% algérien. Najat Vallaud-Belkacem a révélé que son ministère intervenait dans la formation des instituteurs algériens et surtout dans le contenu des matières pédagogiques. Benghabrit n’est plus ministre de l’Education et ses réformes sont dans la corbeille d’ordures. Une autre raison qui explique pourquoi Emmanuel Macron a une dent contre mon pays.
Conclusion
Le langage des fleurs est bien complexe et dépend des caractéristiques spécifiques de chaque fleur. Cette ambigüité n’a pas empêché Edith Piaf de chanter la vie en rose au moment où les soldats français brûlaient l’Algérie. De la même manière, Emmanuel Macron dans ses délires politiques nous propose l’échange d’un coquelicot de Paris contre une orchidée d’Alger. L’orchidée est une fleur qui a des particularités très extraordinaires. Elle garantit une relation étroite avec les émotions liées à l’amour de la nation et les enchantements attachés au bonheur de notre terre.
Il est clair que les maîtres français ont compris que les responsables actuels de l’Algérie ne sont plus émotionnels comme avant. Le peuple algérien n’attend d’Emmanuelle Macron ni coquelicot ni délivrance. Il le refuse comme avocat des opprimés. Par contre, le peuple algérien demande au peuple français le respect et la fraternité mutuelle.