Plusieurs organisations universitaires nous ont fait parvenir ce communiqué sur la situation politique.

L’Algérie connaît un mouvement inédit et salvateur pour sa cohésion et la refondation de son Etat dans une perspective démocratique, empreinte de justice sociale.

Nous, Universitaires engagés dans le ‘Hirak’ réunis à Alger le 30 novembre 2019

1/ Saluons le mouvement populaire qui a délégitimé ce pouvoir et exprimé le besoin de dépasser le système pour une nouvelle Algérie, libre, démocratique et de justice sociale.

2/ Dénonçons les prétendus représentants du CNES et du SNEU qui appellent au soutien des élections du 12 décembre 2019 organisées par un pouvoir qui s’est imposé de fait à la société.

3/ Au regard de quelques provocations observées dans certaines régions du pays, nous appelons le peuple en mouvement à redoubler de vigilance, de retenue et de veiller constamment au caractère pacifique de son mouvement.

4/ Considérons que sans liberté d’organisation, sans liberté de la presse, sans débat démocratique et avec l’emprisonnement des militants du mouvement populaire pour délits d’opinion, il est impossible d’organiser des élections démocratiques et crédibles, encore moins avec des candidats issus du régime et où le peuple est exclu des débats.

5/ Considérons que dans ces conditions, les élections du 12/12/2019 sont une menace à la cohésion nationale, porteuses de tous les dangers et risqueront de consacrer la rupture de la société avec les institutions du pays.

Fait à Alger le novembre 2019.

Coordination des Universitaires Centre. 

Coordination des Universitaires Algériens pour le Hirak.

Universitaires (02) de l’Université de Mostaganem.

Collectif des Médecins AMANA (Observateurs).

Coordination des Etudiants du Centre (Observateurs).