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L’ex-détenu d’opinion, Ahmed Manseri, témoigne sur la prison

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L’activiste et militant des droits humains, Ahmed Manseri/

L’ex-détenu d’opinion, Ahmed Manseri, témoigne sur la prison de Ksar Chelala (wilaya de Tiaret) et sa rencontre avec le détenu, Lakhdar Dindani.

 » J’aurai aimé avoir mes enfants avec moi, à la prison, et ils profiteront ainsi de la « soupa ». Car je ne leur ai rien laissé à manger à la maison », témoigne Ahmed Manseri, selon une information rendue publique par le Comité national pour la libération des détenus d’opinion.

« Lakhdar est l’un de mes voisins, poursuit Ahmed Manseri. Il fait partie de ceux qui souffrent et sont en colère contre la situation sociale. Malgré son analphabétisme, il exprime son mécontentement et sa solidarité à travers l’application de Facebook.

Il n’était jamais opposant où il comprend quelque chose en politique, mais cela ne lui a pas épargné la prison. Son ignorance en matière ne lui a été d’aucun recours où de circonstances atténuantes, il a été accusé d’apologie de terrorisme.

Il est devenu un camarade de cellule et je me souviens du premier jour, il m’a parlé de la soupe (soupa), le repas indigeste servi quotidiennement aux détenus. J’aurais aimé que mes enfants soient ici avec moi pour manger la soupe, car je ne leur ai rien laissé à mettre sous les dents, m’a-t-il confié.

À ce moment, j’ai compris la cruauté de la prison : mon voisin et je n’ai jamais su à propos de ses conditions sociales, il était à l’extérieur digne et pudique. Qu’il soit libéré, lui et tous les détenus d’opinion », raconte Ahmed Manseri.

Ce témoignage renseigne sur le dénuement dans lequel vivent les familles de dizaines de détenus d’opinion.

Ils sont quelque 200 Algériennes et Algériens à croupir dans les prisons pour leurs opinions politiques.

L.M.

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