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L’ex-ministre Tahar Khaoua condamné à 6 ans de prison pour corruption 

Tahar Khaoua

Le pôle pénal spécialisé dans les affaires de corruption financière et économique au tribunal de Sidi M’hamed a prononcé ce mardi une peine de 6 ans de prison ferme et une amende d’1 million de dinars à l’encontre de l’ancien ministre chargé des relations avec le Parlement, Taher Khaoua, a rapporté le média en ligne  Ennahar dans son édition de ce mardi 4 mars 2025.

L’ancien ministre  a été poursuivi pour les  chefs d’inculpation d’acceptation d’un avantage indu, abus de fonction et trafic d’influence. Des accusations établies suites à des faits   de corruption liés à l’attribution d’un parc de stationnement à un homme d’affaires de manière douteuse, pour une valeur dépassant 600 millions de dinars.

Le procureur de la République a requis 10 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars contre Tahar Khaoua, 

Dans la même affaire, le deuxième accusé, nommé B. Mohamed, a été condamné à 5 ans de prison ferme et une amende de 1 million de dinars.

L’affaire a commencé après une plainte déposée par un homme d’affaires, B. M., contre l’ancien ministre. Ce dernier lui aurait promis l’attribution d’un parking dans la capitale afin d’y stocker le matériel de son fils, entrepreneur. Cependant, selon la plainte du plaignant, l’ancien ministre lui aurait soutiré plus de 600 millions de dinars.

Lors de son interrogatoire devant le tribunal, Taher Khaoua a nié en bloc toutes les accusations. Il a expliqué que ses échanges concernaient les fils de l’accusé Mohamed en 2013, lorsqu’il leur avait vendu un appartement situé dans la wilaya de Batna. Cet appartement, acheté par un prêt bancaire auprès de la banque Al Baraka pour 90 millions de dinars, aurait été vendu à Hicham, le fils de Mohamed. La moitié du montant aurait été payée, tandis que le reste aurait été couvert par une reconnaissance de dette.

Cette affaire constitue la deuxième poursuite judiciaire contre Taher Khaoua, raporte encore Ennahar. L’ex ministre avait déjà été condamné en novembre 2022 par la chambre pénale 6 de la cour d’Alger à 12 ans de prison ferme pour une autre affaire de corruption. Cette affaire impliquait également l’ancien wali de Batna, Mohamed Salamani, qui avait été condamné à 2 ans de prison ferme.

Samia Naït Iqbal

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