L’armée israélienne avait annoncé la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ensuite confirmée par le mouvement chiite libanais, ainsi que celle du commandant Ali Karaké.
Selon le Premier ministre libanais Najib Mikati, le pays pourrait connaître le « plus grand déplacement de population » jamais enregistré dans son histoire. Le ministère libanais de la Santé a annoncé dimanche que 14 secouristes avaient été tués dans les raids israéliens contre des fiefs du Hezbollah au Liban ces deux derniers jours, les condamnant avec « la plus grande fermeté ». Dans un communiqué, le ministère a précisé qu’Israël avait « multiplié les attaques contre les secouristes et les centres de santé », dénonçant « avec la plus grande fermeté les attaques répétées de l’ennemi israélien ».
Samedi 28 septembre, l’armée israélienne a annoncé avoir « éliminé » le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans une frappe à Beyrouth. Le mouvement chiite a confirmé l’information. Le Hezbollah a également confirmé la mort du commandant Ali Karaké dans la même frappe.
Dimanche matin, l’armée israélienne a déclaré mener « des dizaines » de raids contre le Hezbollah au Liban.
Le Liban, la Syrie et l’Iran ont décrété un deuil national. L’Iran a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour « prendre des mesures immédiates et décisives pour stopper l’agression israélienne et empêcher d’entrainer la région dans une guerre totale ». Le chef des Nations unies s’est dit « très inquiet ».
Avec Rfi
« Dans la jungle des hommes et des fauves, seule une identité culturelle épanouie peut protéger contre les inévitables menaces existentielles ». Mais qu’elle identité est encore possible dans cette actualité sur-polluée et marécageuse ? Et « A une pollution multiforme déjà de trop s’ajoutent maintenant les effets de plus en plus visibles de l’entropie, c’est-à-dire du désordre mais un désordre sanglant qui risque d’emporter toute l’humanité, sans distinction de race, de religion ou autres ». Évidemment, il est question ici de pollution et de désordre au sens large, incluant l’aspect sociétal. Dans le cas de l’Algérie en général et de la Kabylie en particulier, le salut ne viendra que d’une prise de conscience collective de la gravité de la situation, notamment du fait que »le premier ennemi d’un peuple ce sont ses excroissances parasitaires qui le minent de l’intérieur ». Tant que la Kabylie ne s’investit pas dans son socle philosophique d’autogestion, la Kabylocratie en l’occurrence, point de salut ni pour elle, ni pour l’Algérie dans sa globalité.