L’Algérie a décidé de mettre fin aux fonctions de son ambassadeur au Liban, Kamel Bouchama (82 ans), quelques jours après ses propos controversés sur le président américain Donald Trump.
Lors d’un événement culturel à Beyrouth, l’ambassadeur avait qualifié Trump de « cowboy » et de « malade mental », affirmant que sa place se situait davantage dans un hôpital psychiatrique que dans la conduite d’une grande puissance mondiale.
Le ministère des Affaires étrangères a précisé que ces déclarations constituaient un dérapage personnel et ne reflétaient en aucun cas la position officielle de l’Algérie. Selon les sources diplomatiques, cette décision s’inscrit dans la volonté de préserver les codes de prudence et de neutralité qui régissent la diplomatie algérienne.
Cet incident met en lumière la sensibilité des propos tenus par des représentants officiels, même à titre personnel, et les conséquences rapides qui peuvent en découler sur le plan institutionnel et diplomatique.
Mourad Benyahia