Les éditions Koukou sont la cible d’une campagne sournoise visant à l’étouffer économiquement. Cette maison d’édition est interdite de tous les salons de livres où elle a la possibilité de toucher largement ses lecteurs.
Il est évident que les éditions Koukou sont le poils à gratter des arabistes soufreteux mais aussi des islamistes.
Ces deux courants qui ne font qu’un en Algérie sont en train de resserrer le noeud coulant de la fermeture de cette maison d’édition. Comme si l’interdiction du Salon du livre d’Alger ne suffisait pas, ce sont tous les autres salons qui sont organisés au centre du pays qui sont désormais fermés aux éditions Koukou que dirige vaillamment le journaliste et militant Arezki Aït Larbi.
La campagne relève d’une insupportable « inquisition » qui s’inscrit dans l’ADN d’un pouvoir totalement acquis au courant islamo-baâthiste dont la mission est désormais d’amarrer le pays au moyen-âge.
Il y a quelques semaines Koukou éditions a été écartée du salon du livre des Ouacifs (Tizi-Ouzou) cette semaine c’est de celui consacré au livre amazigh à Bgayet qu’elle a essuyé un refus de participation. Le tout au moment où Mohammed Harbi, l’un des plus éminents historiens algériens et nationalistes de la première heure, publiait auprès de cette maison d’édition la version amazighe Une vie debout, le tome 1 de ses mémoires. Ce qui constitue un véritable affront au mouvement de libération nationale à la veille du 70e anniversaire du déclenchement de la révolution.
Les autorités ne prennent plus de gants pour s’en prendre à Koukou éditions. Il y a bien entendu une raison objective à cette campagne d’interdictions lancée par les autorités. Elle cache mal le courroux du ministère de la Communication et des islamistes tapis dans les arcanes du pouvoir face aux choix éditoriaux de cette maison d’édition.
« Le groupuscule extrémiste qui a pris le ministère de la Culture en otage a encore frappé ! Tidjani Tama, président de la Commission de censure et directeur central du Livre au ministère de la Culture et des Arts, vient d’exercer un odieux chantage sur les organisateurs du Salon du livre amazigh, prévu du 3 au 6 octobre à Ath Ouacif (wilaya de Tizi Ouzou). Avant de délivrer l’autorisation préalable à la tenue du salon, il a exigé l’exclusion des éditions Koukou de cette manifestation, sans justification ni motif légal ! », dénonçait dans un communiqué Arezki Aït Larbi.
Quand on sait l’importance de ces salons pour la survie de toute maison d’édition, il y a lieu de croire que l’encerclement que subit Koukou éditions cache mal une volonté de la voir fermée.
Outre les oeuvres de premier plan sur la révolution algérienne, la société algérienne ou la question amazighe, les éditions Koukou se sont illustrées aussi par la réédition du livre « Les califes maudits », écrit par l’islamologue tunisienne Hella Ouardi. Il est évident que cet ouvrage courageux a dû irrité plus d’un islamo-baâthiste en haut lieu. Pas seulement.
Le livre « Mon islam, ma liberté » écrit par l’imam Kahina Bahloul bouscule et gêne sérieusement l’idéologie islamiste algérienne. D’autres ouvrages publiés par Koukou mettent à mal les fondements idéologiques du pouvoir.
Dernière inquisition contre l’édition : l’interdiction visant le livre « L’Algérie juive, l’autre moi que je connais si peu », de Hedia Bensahli. Ce livre sorti en 2023 a fait l’objet jusqu’à récemment de la promotion de son éditeur. Et son auteure a même organisé des ventes dédicaces pour susciter la moindre polémique. Mais depuis quelques jours, tous les exemplaires de l’ouvrage en vente sont saisis. Et les ventes dédicaces interdites.
Une campagne haineuse est lancée sur les réseaux sociaux par les islamistes de tous poils mais aussi de toute une faune de « nouveaux soldats virtuels » de la cause palestinienne. La honteuse guerre que mène l’armée israélienne contre le peuple palestinien est passée par là. Pour autant, ce livre mérite-t-il le sort qui lui est fait ? Assurément non. Ni d’ailleurs son éditeur.
Cette ambiance de chasse des esprits libres a poussé déjà la très populaire librairie Cheikh de Tizi-Ouzou à annoncer qu’elle mettait fin à toute les séances dédicaces.
Sans doute aussi et surtout pour s’épargner une descente de la police si Koukou éditions venait à y organiser une rencontre avec Aumer U Lamara qui a traduit en tamazight Une vie debout de Mohammed Harbi.
Hamid Arab
Faut-il se résigner et baisser le pantalon, devant ces minables lâches islamo-baâtistes
Sommes-nous, oui ou non des hommes et des femmes courageux, capable de giffler ces pleutres jusqu’à ce qu’ls chient dans leurs qamis ?
Ce régime totalitaire, fasciste, raciste et corrompu mène une bataille sans merci pour exterminer la culture et la pensée libre que seuls les kabyles continuent à la défendre en Algérie. Ce régime totalitaire déploie actuellement une campagne de propagande surnoise et mesquine contre la kabylie. C’est par des tactiques de harcèlement, de soudoiement de certains acteurs et de menaces, que ce régime toubounien veur domestiquer et décourager toute opinion contraire qui vient dénoncer leur médiocrité et leur projet funeste de mener le pays vers un désert culturel. Teboune et changriha sont les deux médiocres et idiots que l’armée algérienne a chargé pour diriger le pays vers un desastre certain. Mais l’armée, avec sa caste de vieux généreaux qui ont trahi le peuple et ont mis basse sur les richesses du pays, font tout pour maintenir le pouvoir. En placant la marionnette teboune sur la chaise de président, ils peuvent continuer à envoyer leurs rejetons à l’étranger, tout frais payés par l’argent du peuple, pendant qu’ils détournent l’attention de la population sur des faux problèmes, et créent des pénuries alimentaires pour les occuper. Ce régime militaire n’a aucune intention de faire avancer le développement du pays, à part celui de créer des problèmes au peuple pour détourner son attention des vrais problèmes. Ce n’est pas pour rien que ce régime militaire a placé deux incapables, féroces et violents, pour diriger le pays. Ces deux imbéciles font tout ce qu’on leur demande de faire. Normal, car ils n’ont aucune jugeote, ni compétence pour réfléchir entre le bien et le mal, ni aucune empathie pour la souffrance du peuple. Alors le régime étulise la méthode de la carotte. Si tu fais comme on te dis, on te récompense, mais si tu refuses, on t’enlève ton gagne pain, même si c’est parfaitement légal. Voilà, la nouvelle Algérie de changriha et teboune.