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lundi 30 juin 2025
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L’opération sauvetage du régime en bonne voie

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DECRYPTAGE

L’opération sauvetage du régime en bonne voie

Quand survient une catastrophe, on enclenche rapidement une opération de secours pilotée par un chef dont la mission principale est de revenir à la situation initiale.

C’est la règle, et c’est cette règle que semble suivre méthodiquement le nouveau président, Abdelmadjid Tebboune, pour pérenniser un régime qui, tel le Phénix, a le don de renaître de ses cendres. Combien de fois, en effet, n’a-t-on pas prédit la fin de ce régime, avant d’assister médusés à un rebondissement spectaculaire.

Après les événements d’octobre 1988 et le fameux discours du président Chadli Bendjedid où il avait écrasé une larme, beaucoup d’Algériens ont soutenu mordicus que le glas a sonné pour le régime, avant d’être contredits par des cortèges de véhicules vantant les mérites du Président.

Après la démission de Chadli Bendjedid en janvier 1992, nombre d’Algériens ont cru à nouveau au changement, mais c’était sans compter avec l’expertise des décideurs de l’époque qui avaient tout prévu, de la démission du président à la création du haut comité d’Etat (HCE) en passant par l’arrêt du processus électoral.

En juin 1992, Mohamed Boudiaf, président du HCE, a été assassiné, et en 1998 le président Liamine Zeroual a démissionné, mais le régime n’a pas changé d’un iota. S’il n’y a pas de visionnaires au sein du régime algérien, il y en a d’autres, en revanche, capables de  vous sauvegarder un régime qui vient juste de rentrer dans un mur.

Après vingt ans de règne sans partage et trois triturations de la constitution, Abdelaziz Bouteflika est tombé de haut. La chute était tellement vertigineuse que tout le monde croyait naïvement que le régime en entier allait inévitablement s’écrouler.

Mais après un moment de tergiversations dû à un grain de sable dans l’engrenage, la machine s’est remise en marche dans le but évident de continuer à gouverner, comme si de rien n’était.

 

 

Auteur
Ahcène Bettahar   

 




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