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Lutte contre les incendies : 25 appareils aériens mobilisés

Incendies de Kabylie

Les incendies de l'été 2021, notamment en Kabylie, ont fait plus de 220 mort et causé des dégâts inestimables à l'écosystème local.

« En 2023, les dégâts causés par les feux de forêts ont coûté 4,5 milliards de dinars », a déclaré, mardi matin, Hamid Afra, délégué général aux risques majeurs au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales à la radio chaîne 3. Afin de lutter contre les incendies, 25 appareils aériens seront mobilisés cette année, selon la même source.

Moyens aériens supplémentaires

Les moyens aériens de lutte contre les feux de forêts ont été renforcés par rapport aux années précédentes. « C’est la quatrième année que nous utilisons les moyens aériens d’extinction des feux, qu’ils soient affrétés ou acquis. Sur le plan d’acquisition de sept avions bombardiers d’eau en 2024, six ont déjà été réceptionnés à l’aéroport d’Alger, le septième arrivera au quatrième trimestre de cette année. Six autres appareils ont été affrétés », explique Hamid Afra.

« Si l’on ajoute les moyens déjà existants, à savoir six hélicoptères de la Protection Civile et cinq autres appareils du ministère de la Défense nationale, sans oublier le Beriev acquis et qui a une capacité de 12 mille litres d’eau, cela fait une flotte de 25 appareils aériens mobilisés cette saison pour lutter contre les incendies », ajoute le responsable. Il a souligné l’utilisation des drones pour la détection des incendies.

Hamid Afra rassure également sur la disponibilité de l’eau pour éteindre les feux. « Nous comptons 12 barrages éligibles à l’écopage, car disposant d’un plan d’eau d’une longueur d’au moins 500 mètres, une condition pour qu’un avion puisse d’y ravitailler. Il y a aussi les bassins d’eau réalisés dans Autre nouveauté cette année, « la campagne de lutte contre les incendies de forêt a débuté le 1er mai, soit avec un mois d’avance par rapport à d’habitude », indique le délégué général aux risques majeurs.

La loi qualifie de crime terroriste l’acte volontaire d’incendier

Contrairement à d’autres risques majeurs, les risques d’incendies sont prévisibles à partir des données météo qui représentent des facteurs aggravants. Pour autant, la naissance du feu elle n’est pas prévisible et dans la plupart des cas, elle est d’origine criminelle. C’est pourquoi, il faut travailler sur la prévention et la sensibilisation. Le responsable rappelle que « la loi qualifie de crime terroriste l’acte volontaire d’incendier et le traitement de ces affaires se fait au niveau du pôle spécialisé de Sidi M’hamed ». En 2021, l’Algérie et particulièrement la Kabylie a connu des incendies meurtriers.

LM/RAM

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