Le cadre dirigeant du Parti socialiste des travailleurs (PST) suspendu par le régime, Lyès Touati, a rendu publique une information sur les réseaux sociaux dans laquelle il pointe le harcèlement judiciaire qui le vise.

Mon procès d’appel sur l’affaire dite « celibatorium de police d’Aokas, programmé pour aujourd’hui à la cour de Bejaia, vient d’être reporté pour le 6 avril prochain.

Je rappelle que j’ai été condamné en première instance à deux mois de prison ferme et 20000 DA d’amende, et que je suis accusé d’obstruction à un projet autorisé par les autorités publiques et incitation à attroupement non armé » rapporte Lyes Touati.

Le dirigeant du PST, Mahmoud Rachidi, a relayé l’information de ce énième arbitraire et dénoncé dans son post sur Facebook le placement sous ISTN de Lyès Touati et a rappelé que « cette politique du « tout sécuritaire » qui fragilise le pays et ouvre la porte et les fenêtres à la fameuse « main étrangère » et aux ingérences impérialistes ! ».

Soutien de Mahmoud Rachidi (PST)

Solidarité avec notre camarade Lyès Touati !

Notre camarade Lyès Touati, cadre dirigeant du PST suspendu et figure du Hirak populaire à Béjaïa, dont le téléphone a été confisqué et lui-même soumis à une ISTN, est toujours harcelé par les poursuites judiciaires et les condamnations arbitraires.

Dans l’affaire en appel qui vient d’être renvoyée aujourd’hui au 06 avril, où il a été condamné en première instance à 2 mois de prison ferme et 20 000 DA d’amende, Lyes est accusé arbitrairement d’avoir participé, il y a quelques années, à la protestation de la population d’Aokas qui a manifesté son refus d’implanter dans leur commune un dortoir pour les policiers, et il est accusé aussi d’avoir appelé à un « attroupement non armé ».

Ces accusations, montées de toutes pièces, sont irrecevables et même illégales d’un point de vue democratique :

1- Les citoyens et les citoyennes ont le droit de s’opposer a tout projet public ou privé sur le territoire de leur commune s’ils le jugent inutile, inadapté ou nocif.

2- Appeler à manifester publiquement, qualifié scandaleusement de « rassemblement non armé », est un droit inscrit dans la constitution du régime.

Mais, bafouer sa propre constitution est devenu un mode de gouvernance de ce régime répressif et autoritaire.

N’en déplaise au pouvoir et à ses représentants, ce qui alimente les ingérences et les pressions étrangères sur le régime, comme c’est le nième cas ces derniers jours à travers le débat ouvert par Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, ce sont ces pratiques répressives illégales, ce sont ces atteintes quotidiennes aux droits de l’homme, ce sont ces lois liberticides et anti démocratiques, ce sont ces centaines de detenuEs politique et d’opinion qui croupissent dans les prisons.

Autrement dit, c’est cette politique du « tout sécuritaire » qui fragilise le pays et ouvre la porte et les fenêtres à la fameuse « main étrangère » et aux ingérences impérialistes !

Liberté pour notre camarade Lyés Touati !

Liberté pour tous les détenu.es politiques et d’opinion ! »

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