20.9 C
Alger
vendredi 10 octobre 2025
Accueil360°"Ma surprise à L’Île aux Mots", quand Nadia Kaci surgit en pleine...

« Ma surprise à L’Île aux Mots », quand Nadia Kaci surgit en pleine lumière

Date :

Dans la même catégorie

Sébastien Lecornu reconduit Premier ministre, LFI et le RN promettent la censure

Ce vendredi 10 octobre, Emmanuel Macron a décidé de...

L’Algérie accueille l’accord sur Gaza avec prudence et fixe ses conditions

​Le ministère algérien des Affaires étrangères a rendu public...

En Algérie, les avocats sommés de se taire !

Devions-nous nous étonnés ? Evidemment pas. En Algérie, la...

Le Fibda cible des islamistes : jihad moral contre la liberté artistique 

Une fois de plus, les courants islamistes les plus...
spot_imgspot_img
- Advertisement -

Je m’étais rendu à L’Île aux Mots pour y rencontrer Akli Ourad, à l’occasion d’un échange autour de son dernier livre, dense, haletant, tendu comme une corde entre mémoire et engagement. Je ne savais pas encore que cette matinée m’offrirait une autre apparition — inattendue, précieuse.

Au détour d’une allée, dans le tumulte discret des lecteurs, elle était là : Nadia Kaci.

Son nom résonne comme une empreinte dans le cinéma algérien et franco-algérien. Mais la voir là, si proche, si disponible, si présente, c’était autre chose. C’était une surprise, au sens fort du terme : un surgissement. Elle n’était pas annoncée, elle n’avait pas besoin de l’être. 

Sa simple présence valait toutes les affiches.

Discrète mais rayonnante, elle semblait tout à la fois curieuse, attentive, habitée. Et ce visage — ce visage que tant de rôles ont traversé sans jamais l’épuiser — portait encore cette lueur que seuls les artistes sincères savent garder. Nadia Kaci était là, tout simplement, comme une passeuse, une sœur de mots, une témoin parmi les témoins.

Cette rencontre improvisée avec elle, en marge d’un débat littéraire, m’a rappelé que les livres et le cinéma, les luttes et les exils, les corps et les voix, ne sont jamais séparés. Que les parcours se croisent, parfois, sans bruit, mais avec sens. Nadia Kaci n’avait rien à « jouer » ce jour-là, et pourtant, sa présence était un rôle en soi : celui d’une femme fidèle à ses combats, à sa terre natale, à l’exil qu’elle transforme en art.

Ma surprise fut immense. Mais surtout douce. Comme un cadeau tombé des marges, là où les grandes rencontres naissent sans bruit, mais marquent longtemps.

Djamal Guettala

Dans la même catégorie

Sébastien Lecornu reconduit Premier ministre, LFI et le RN promettent la censure

Ce vendredi 10 octobre, Emmanuel Macron a décidé de...

L’Algérie accueille l’accord sur Gaza avec prudence et fixe ses conditions

​Le ministère algérien des Affaires étrangères a rendu public...

En Algérie, les avocats sommés de se taire !

Devions-nous nous étonnés ? Evidemment pas. En Algérie, la...

Le Fibda cible des islamistes : jihad moral contre la liberté artistique 

Une fois de plus, les courants islamistes les plus...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici