Quelques après sa réélection, le président français Emmanuel Macron s’est entretenu jeudi avec sept dirigeants étrangers – de la Turquie, l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Sénégal ou l’Algérie notamment – pour faire le point et relancer les relations, a indiqué l’Elysée.
L’Ukraine a été l’un des principaux sujets abordés au cours des échanges avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, qui l’a « félicité pour sa réélection », tout comme les présidents sud-africain Cyril Ramaphosa, sénégalais Macky Sall, égyptien Abdel Fattah al-Sissi, algérien Abdelmadjid Tebboune, mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et comorien Azali Assoumani.
Les discussions ont notamment porté sur les « mesures à prendre pour prévenir et atténuer les effets de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire mondiale, y compris dans le cadre de l’initiative FARM proposée par la France et qui vise à apaiser les tensions sur les marchés agricoles, renforcer la solidarité vis-à-vis des pays les plus touchés, et continuer d’investir dans la production agricole locale », selon la présidence.
Au cours de leur échange, MM. Macron et Tebboune ont « réaffirmé leur volonté de poursuivre la dynamique positive dans la relation bilatérale entre la France et l’Algérie », selon l’Elysée.
Au lendemain de la présidentielle, le 25 avril, Abdelmadjid Tebboune avait félicité son homologue pour sa « brillante » réélection et l’avait invité à se rendre « prochainement » en Algérie après une crise d’une rare gravité, marquée notamment par le rappel de l’ambassadeur algérien à Paris.
Emmanuel Macron, qui a effectué une seule visite en Algérie durant le premier quinquennat, a multiplié les gestes mémoriels pour tenter de « réconcilier les mémoires » entre la France et son ancienne colonie, mais sans « repentance ».
Les deux présidents ont par ailleurs « évoqué les crises régionales, notamment au Mali, et sont convenus de renforcer la coordination entre les deux pays sur ces questions », a précisé la présidence.
Avec le président Sissi, les échanges ont notamment porté sur la préparation de la COP27 sur le climat que l’Egypte accueillera en novembre.
Avec AFP