Il en a fallu du temps pour que le ministère de la Justice réagisse. Enfin, il a démenti, dimanche, les informations selon lesquelles le détenu Chamseddine Laalami, dit Ibrahim, aurait été maltraité et torturé au sein de l’établissement pénitentiaire de Bordj Bou Arréridj.

Près de 20 jours après les faits rapportés par le comité national pour la libération des détenus, le ministère de la Justice se réveille pour apporter un démenti. Au-delà de la temporalité, les faits rapportés par les avocats se sont déroulés dans le commissariat, pas dans le centre pénitentiaire. 

En effet, dans un communiqué, le ministère de la Justice a démenti les informations relayées par certains titres, selon lesquelles le détenu Chamseddine Laalami dit Ibrahim aurait été torturé, au sein de l’établissement de rééducation et de réhabilitation de Bordj Bou Arreridj, affirmant avoir diligenté les investigations nécessaires, lesquelles ont confirmé que le détenu « n’a pas fait l’objet de maltraitances au sein de l’établissement pénitentiaire et qu’il se plaignait de douleurs au niveau de la main et du genou ».

« La radiographie faite par les médecins a révélé que le détenu souffrait d’une fracture au métacarpe », lit-on dans le communiqué du ministère.

Ces faits ont été confirmés par le médecin de l’établissement qui a précisé que le détenu souffrait de ces douleurs avant d’être incarcéré et qu’il avait bénéficié des soins nécessaires, a ajouté la même source, relevant que le détenu a été présenté à un médecin orthopédiste et qu’il était « actuellement en bonne santé ».