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Maroc : l’affaire Mehdi Hijaouy, révélateur des tensions au sommet du pouvoir

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La fuite à l’étranger de Mehdi Hijaouy, ancien cadre de la DGED (renseignements extérieurs marocains), révèle une guerre de clans au sein de l’appareil sécuritaire du royaume.

Un parfum de règlement de comptes plane sur le sommet de l’État marocain. Et cette nouvelle affaire a dû secouer le palais royal et le gouvernement marocain.

Mehdi Hijaouy, ancien cadre de la DGED (Direction générale des études et de la documentation, renseignement extérieur), a fui le royaume après avoir été visé par un mandat d’arrêt international pour « escroquerie » et « facilitation d’émigration illégale », selon Le Monde.

Exilé dans un pays non dévoilé, Mehdi Hijaouy est aujourd’hui défendu par les avocats français William Bourdon et Vincent Brengarth, qui dénoncent une affaire « strictement politique » et une procédure « montée de toutes pièces ».

Selon les informations révélées par Le Monde dans son édition du 17 juillet 2025, la fuite de Hijaouy a été suivie d’une vague de répression touchant ses proches. Plusieurs officiers de police et connaissances ont été lourdement condamnés, tandis que des membres de sa famille font l’objet de pressions administratives et judiciaires : avoirs gelés, interdictions de sortie du territoire, convocations répétées devant les tribunaux.

Mehdi Hijaouy, loin d’être un opposant, s’était distingué par son zèle en faveur du roi Mohammed VI. Il avait notamment pris la défense des frères Azaitar, figures controversées du MMA proches du souverain, puis remis en 2023 un « Livre blanc sur le renseignement » au roi – deux actes perçus comme des provocations par certains cercles du pouvoir, selon la même source.

Derrière ce dossier, c’est une féroce lutte d’influence qui se joue entre les principales structures sécuritaires (DGED, DGST), les conseillers royaux et certains clans économiques. Pour la presse marocaine proche du palais, l’affaire est tout autre. Elle s’en est même pris au quotidien français du soir pour avoir dévoilé la fuite de cet ancien officier de la DGED. Le déchaînement de cette presse en dit long sur les soubassement de ce qui est « l’affaire Hijaouy ».

À l’approche d’une succession monarchique désormais dans toutes les têtes, les rivalités internes s’aiguisent, laissant entrevoir un climat de tension extrême au sommet du régime.

Synthèse L.M.

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