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Marseille 2026 : Sébastien Delogu ouvre sa campagne avec un meeting à la Belle de Mai

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Sous la devise « La Force de Tout Changer », la campagne des municipales à Marseille pour 2026 a officiellement démarré ce samedi 6 décembre. À la Friche de la Belle de Mai, dans le 3ᵉ arrondissement, Sébastien Delogu, député des Bouches-du-Rhône et candidat La France insoumise à la mairie, a tenu son premier grand meeting, rassemblant près de 1000 personnes.

Si Delogu est le candidat officiel, c’est Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, qui a ouvert la soirée et fixé le cadre politique. Il a rappelé l’importance de Marseille dans la stratégie nationale de La France insoumise et insisté sur la nécessité de présenter un projet crédible, populaire et ancré dans les réalités du terrain. « Marseille est une ville symbole, et ces élections ne sont pas seulement locales : elles doivent montrer que la gauche populaire peut retrouver sa place », a souligné Bompard.

À leurs côtés, la militante antiraciste Assa Traoré a pris la parole et Delogu n’a pas caché sa fierté : « Assa Traoré, ma sœur, je suis si fier que tu sois à mes côtés ! On ne vient pas de la même ville, on ne vient pas du même quartier, on n’a pas la même couleur de peau, mais le combat que tu mènes est le mien. Il doit être celui de tous les Marseillais ! »

Sébastien Delogu a dénoncé ce qu’il considère comme une logique gouvernementale déconnectée du réel : « Le gouvernement préfère faire des économies d’argent plutôt que des économies de nos vies », a-t-il lancé devant la salle. Il a développé sa critique en pointant le manque de moyens dans les services publics, l’insécurité, les écoles délabrées, le logement dégradé et la précarité persistante dans les quartiers populaires.

Le candidat a également répondu aux critiques qui lui sont adressées : « Tous les candidats donnent des leçons de République, mais passent leur temps à nous mépriser. Ils nous reprochent de diviser la gauche. Pourtant, nous avons construit notre programme à partir de 200 auditions, et le collectif VAÏ ! mené par Sébastien Barles est à nos côtés. »

Le meeting a été marqué par une offensive locale directe : Benoît Payan, maire (DVG) sortant, a été implicitement mis en cause pour sa gestion jugée trop timorée, centrée sur la communication plutôt que sur des actions concrètes. Pour Delogu, sa candidature représente une alternative forte, capable de redonner la parole et les moyens aux habitants de Marseille.

Le moment fort de la soirée a été l’annonce officielle du nom de sa liste pour les municipales : « Marseille fière et populaire ». Un slogan pensé pour incarner à la fois la dimension sociale et identitaire de sa campagne, et pour rassembler les Marseillais autour d’un projet participatif et inclusif. Delogu a promis que le programme sera construit en lien direct avec les habitants, avec des réunions de quartier, des ateliers participatifs et des consultations régulières.

Le meeting a également donné la parole à Florence Heskia, militante de l’UJFP, qui a dénoncé les violences à l’international et les prises de position locales : « Depuis le 7 octobre, nous regardons, impuissant·es, le génocide se dérouler sous nos yeux. Honte à Benoît Payan qui refuse le déjumelage avec Haifa ! Honte à Martine Vassal et son silence complice ! Marseille mérite mieux ! »

Pour conclure, Sébastien Delogu a tenu à remercier les participants et à souligner la mobilisation massive : « Je suis allé remercier, avec Manuel Bompard et Assa Traoré, toutes les personnes qui se sont déplacées et n’ont pas pu entrer. Je vous promets une chose : la prochaine fois, la salle sera beaucoup plus grande ! »

Ce premier rassemblement fixe le ton d’une campagne déterminée et combative. Entre mobilisation de terrain, critique de l’exécutif national et de la municipalité actuelle, et ambition de redonner une voix aux quartiers populaires, Sébastien Delogu affirme qu’il entend s’imposer comme le candidat de tous ceux qui se sentent oubliés dans la cité phocéenne.

À Marseille, la bataille pour les municipales 2026 est désormais lancée, et ce premier meeting laisse entendre que la campagne pourrait être l’une des plus disputées de ces dernières années.

Djamal Guettala 

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