21 novembre 2024
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Me Mourad Zenati interdit de sortie du territoire national

Mourad Zenati, avocat et membre du collectif de défense des détenus d’opinion, était surpris hier, le 8 août 2024, d’apprendre au niveau des frontières algéro-tunisiennes qu’il fait l’objet d’une interdiction de sortie ( ISTN).

Une interdiction qui ne lui a été jamais notifiée et il ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire.

Me Zenati venait de convoler en justes noces. Il voulait faire un voyage de noces, il a vu son rêve se briser au poste frontalier d’Oum Teboul.

En avocat averti, Me Zenati ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire. Du moins offiellement, mais dans l’ombre des bureaux de la machine judiciaire, il est manifeste que nom est sur la liste noire de ceux, très nombreux, interdits de quitter le territoire national et surveillés de très près.

En effet, de nombreux Algériennes et Algériens sont sous le coup d’interdiction de quitter le territoire national. D’autres activistes, résidant à l’étranger, préfèrent ne pas rentrer au pays au risque d’être retenu otages au pays. Comme l’est depuis presque deux ans le cinéaste Hocine Redjala. Mohand Taferka, militant associatif, est lui envoyé en prison, après être rentré au pays. Car ne doutant nullement qu’il était dans les radars de la machine policière qui sévit en Algérie depuis la fin de la dissidence populaire. A 74 ans, Mohand Taferka a été condamné le 25 juin dernier à 2 ans de prison.

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L’Algérie est une vaste prison.

Contrairement aux apparences, l’Etat de droit est une chimère. Les libertés, toutes les libertés, sont confisquées. La libre parole est réprimée. La politique est criminalisée. Et la presse vassalisée. Plusieurs ONG de défense des droits humains ont épinglé le régime algérien pour des violations des droits de l’homme et ont appelé à la libération des prisonniers politiques. En vain.

Plus de 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. Certains sont sous mandat de dépôt depuis plus d’un an. Ains va la « nouvelle Algérie » de Tebboune-Chanegriha qui prétend organiser une présidentielle libre le 7 septembre.

Libéré le 9 juillet 2024, après 2 ans de prison, Hicham Okba a été arrêté de nouveau dans la matinée du 8 août 2024 par la police de Khenchela, rapporte le CNLD.

Hicham Okba a quitté la prison Babar, à Khenchela, après une détention de deux ans.

Il avait été poursuivi pour des accusations criminelles en vertu de l’article 87 bis avant qu’il ne soit acquitté de ces accusations et il n’a été retenu contre lui que les délits,  » d’offense au président de la république et aux institutions, l’armée, l’assemblée nationale.. »

A cet effet, il a écopé de 3 ans de prison ferme.

Il a passé la majorité de la durée, deux années, de sa détention en isolement.

Il aurait bénéficié de liberté conditionnelle, lui imposant des restrictions, dont l’interdiction de quitter le territoire national.

Yacine K.





3 Commentaires

  1. Ces gens poussent a la guerre civile. Ils ne savent pas comment les guerres commencent ni comment elles se deroulent ou finissent. Ils n’en ont jamais connu, meme pas celle qui n’est pas completement finie – pour vous dire que se sont les appele’s qui l’ont vraiment mene’e.
    Tot ou tard, il ne restera aux Algeriens que la Birmanie !

  2. La junte au pouvoir depuis un coup d’État

    Il y a trois ans jour pour jour, le 1er février 2021, les généraux déclaraient déjà l’État d’urgence après avoir délogé du pouvoir la dirigeante élue Aung San Suu Ky. L’armée justifiait alors son action en prétextant des fraudes lors des législatives de 2020, remportées haut-la-main par le parti de la prix Nobel de la paix. Elle a été condamnée à 33 ans de prison en 2022, une peine réduite à 27 ans six mois plus tard.

    Un mouvement de désobéissance civile s’est bien mis en place à la suite du coup d’État, plusieurs centaines de milliers de manifestants défilant dans les grandes villes birmanes, mais la répression a été violente et mortelle. Plus de 4 400 personnes auraient été tuées, selon un groupe local de surveillance.

    En 2021 deja, les analystes voyaient la situation se diriger vers un conflit civil armé – ce qui a finit par se produire.

    Cette répression a poussé des milliers de jeunes opposants à combattre les militaires par les armes au sein de dizaines de groupes de défense du peuple (Pepole’s Defence Forces, PDF) créés à travers le pays. Au fils des mois, ces opposants, qualifiés par la junte de « terroristes », se sont aguerris et font plus que résister à l’armée birmane, soutenue par la Chine et la Russie.
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    l’AlKharia va droit dedant. C’est inevitable. A ce point, la seule issue pour les crapaux est de l’eviter. On s’attend a une abstension massive, moi je vois des dits « bureaux de vote » incendie’s, pas par dizaines mais par centaines voir partout. Un Etat d’urgence s’en suit. Ca dure des semaines et conscients qu’ils vont inevitablement devoir tirer sur leur propres familles, des colonelettes osent dire niet a leurs patronnes generalettes et suggerer a chingriha et ses soeurs d’aller se faire mettre ailleurs, au premier novembre.
    imaginez le reste toutes seules…
    Mais ce ne sortira pas les lhorotiennes de la merde – le dernier Z…B, capable de dire NakRabek face-a-face, bouteflika, il est Mout !!!

  3. A El khorti
    Après l assassinat d Amzal; quand j ai vu la suite ( la justice et les étudiants)
    Je le suis dis il vaut mieux feutre le camps de cet égout que la France a instauré pour faire oublier Massinissa, Jugurtha……et surtout JUBAII
    Avant c était l autorisation de sortie maintenant je réclame l autorisation de rentrer et de sortir.

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