21 novembre 2024
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Me Ouali, Mira Mokhnache et les autres détenus en grève de la faim

L’universitaire et militante Mira Moknache, Me Sofiane Ouali et leurs camarades ont entamé une grève de la faim alors qu’ils sont en garde à vue dans un commissariat à Bgayet.

Selon certaines informations qui nous sont parvenues, Mira Moknache et ses camarades ont entamé une grève de la faim en garde à vue au commissariat central de Béjaïa.

Mira Moknache était à son troisième jour de grève et elle aurait été transférée à l’hôpital pour examen, selon une information publiée par le réseau de défenseur des droits humains, le Cnld.

Ces militants pacifiques ont été arrêtés il y a 4 jours. La police a perquisitionné le domicile de Mira Mokhnache dans la foulée de son arrestation.

Sofiane Ayache

4 Commentaires

  1. Solidarité à Mme Moknache et tous les hommes libres. Une femme libre qui symbolise la liberté, par son être et ses actes. S’il y a un label des dictatures, c’est bien celui d’interdire la pensée, cette Dame est arrêtée de nouveau, non pas pour avoir manigancé contre son pays, mais parce qu’elle ose être droitement alignée sur la tradition de nos ancêtres, Dyhia notamment. Se taire aujourd’hui c’est la garantie de l’oppression généralisée demain. Enfin, les valeurs de liberté qui nous nourrissent sont incompatibles avec ce devoir être arabo-islamique, fonctionnel à la dictature.

  2. C’est une véritable conspiration entre les bandes mafieuses locales et internationales contre la Kabylie, et à travers elle, l’Algérie : vider cette région contestataire, bien connue pour sa tradition démocratique unique au monde, de sa matière grise. Et cela ne date pas d’aujourd’hui. Ces bandes mafieuses dont les plus influentes ont toujours été des actrices directes de tous les grands évènements qui secouent le monde, cherchent, une fois pour toutes, à se débarrasser d’une entité culturelle nord africaine trop gênante car trop jalouse de sa liberté et de son indépendance. Or une Kabylie fidèle à elle même, fidèle à son modèle d’autogestion exemplaire, risque d’être trop inspirante pour les autres algériens et pour les autres nord-africains et cela n’arrange pas les affaires de qui vous savez. C’est une divagation? Rappelons-nous de l’ assassinat de certains acteurs de la crise berberiste de 1949, de Abane, Krim, Boudiaf, des jeunes du printemps noir de 2001, sans oublier la mise à feu de la Kabylie de l’été 2021. Un tel enchaînement d’évènements ne peut pas être, de notre point de vue, juste le fruit du hasard. Mais la vérité historique finit toujours par éclater. Pour enfin triompher!

  3. Le régime algérien profite de la conjoncture délétère de la politique internationale pour réprimer son peuple en silence (surtout en kabylie) et sans la moindre protestation des instances onusiennes. Pendant ce temps, il joue au justicier du peuple de Gaza alors que ces alter ego arabes se murent dans le silence.
    Restons solidaires des détenus injustement privés de liberté.

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