Le tribunal correctionnel de Béjaia a condamné maître Ouali Sofiane Ouali, avocat réputé comme étant un grand défenseur des droits de l’homme, est condamné à une une amende de 100 000 dinars. Courage l’arbitraire continue de sévir.
Me Sofiane Ouali fait partie des derniers avocats engagés avec courage et détermination dans la défense des activistes et prisonniers d’opinion. Il vient de subir l’arbitraire de cette justice que tout le monde sait aux ordres. Ce défenseur impénitent des victimes de l’arbitraire est accusé, tenez-vous bien, d' »atteinte à corps constitué » et « atteinte à un juge ». Le collectif d’avocats constitué pour la défense de Me Ouali va faire appel.
On s’en souvient, le parquet près le tribunal de Béjaïa a requis une peine d’un an d’emprisonnement contre l’avocat, membre du collectif de défense des détenus d’opinion, Me Sofiane Ouali, lors de son procès qui s’est tenu le 5 novembre.
Pour le faire taire et le dissuader à défendre les activistes et les esprits, les juges ont été instruits de lui mettre la pression avec convocation et interrogatoire.
Le cas de Me Ouali est emblématique de ce qu’est devenue la justice en Algérie. Au risque de se répéter, les juges ont tourné le dos à la justice depuis que la parole libre est confisquée et la liberté est mis au service du pouvoir pour disposer des autres.
Avec des procès des activistes toutes les semaines et plus de 200 prisonniers politiques dans les cellules, on ne peut s’enorgueillir de vivre dans une véritable démocratie. Mais dans une république Potemkine où tout est mensonge et écran de fumée. Et ça Me Ouali le sait plus que tout le monde.
L.M.