Comme pour faire rappeler la fête de l’indépendance, le militant d’Adrar Mohad Gasmi a décidé d’entamer une grève de la fin le 5 juillet prochain.
» On subit l’arbitraire et l’oppression au nom de la loi et sous le drapeau national qui symbolise l’indépendance, mais nous continuons à faire l’objet des pratiques coloniales » a-t-il affirmé pour expliquer le choix de la date pour le déclenchement de son ultime action.
Le détenu d’opinion, l’activiste Mohad Gasmi, a annoncé d’entamer une grève de la faim à partir du 05 juillet 2023. Il est condamné dans deux dossiers, l’un à 03 ans de prison ferme et l’autre, à 03 ans de prison ferme dont une année avec sursis.
Presque 03 ans qu’il est en détention et une année que son recours est pendant auprès de la Cour Suprême.
Un acharnement sans précédent à son encontre pour ses positions et son engagement depuis longtemps contre l’exploitation de gaz de schiste, pour l’écologie et pour la défense des populations du sud et l’exigence de répartition plus juste des richesses générées par le sud.
Il y a lieu de rappeler qu’il a eu en juin 2022 son baccalauréat alors en détention et il préparait son procès en appel.
Près de 300 détenus d’opinion croupissent dans les prisons. Un nom important d’Algériens est placé sous Interdiction de quitter le territoire national. Un climat de terreur est imposé à toute la société par le régime du duo Tebboune-Chanegriha.
Yacine K./Cnld
Les gens du sud ne sont pas organisés et ne se défendent pas assez pour s’imposer dans le pays pour plus droits.
Le sud est la région nourricière du pays par ses richesses , dont les la régions du nord profitent au maximum et paradoxalement ceux du sud restent pauvres et diminués en tout.
Le pouvoir est dans une logique oppressive et ferme contre les militants du sud par peur d’une rébellion de ces populations avec des risques revendicatifs plus radical notamment des revendications séparatistes.
Le plus grand problème de l’Algérie à l’avenir viendra du sud du pays.
Le sud deviendra une poudrière en raison de ses richesses.
Le pouvoir devra agir rapidement pour intégrer réellement le sud dans une politique de développement socio économique avant un point de non retour.