L’universitaire et enseignant en histoire anti-amazigh, Mohamed El Amine Belghith a présenté ses excuses écrites au chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, reconnaissant son erreur. Pathétique personnage dont le zèle n’a d’égal que sa haine envers la dimension amazighe.
Cette démarche, rapportée par le journal El Khabar, intervient immédiatement après que le président de la République a signé un décret de grâce totale en sa faveur, annulant le reste de la peine.
Dans sa missive, le professeur Mohamed Amine Belghit a exprimé ses profonds regrets pour les propos qui lui ont valu des poursuites judiciaires. Il a également tenu à réaffirmer son respect du Droit et son engagement à se conformer à la Constitution et aux lois de la République, promettant de ne plus commettre de tels actes à l’avenir.
Cette affaire trouve son origine dans la diffusion, le 1er mai 2025, d’une vidéo montrant Belghit lors d’un entretien télévisé sur Sky News Arabia. Ses déclarations, notamment celle qualifiant l’Amazighité de « projet franco-sioniste « , avaient déclenché une vague de controverses, menant à son inculpation pour des accusations d’atteinte aux constantes nationales et à la constitution.
Si l’historien révisionniste a exprimé ses regrets pour les propos incriminés et s’est engagé à respecter les lois, l’article ne précise cependant pas si cet acte de contrition s’accompagne d’un renoncement à ses thèses révisionnistes et controversées concernant la Révolution algérienne – Il a, notamment soutenu que le révolution du 1e Novembre a été déclenché sur ordre du leader égyptien, Djamel Abdelnacer – et l’identité nationale, qu’il a inlassablement développées sur diverses tribunes médiatiques.
Samia Naït Iqbal

