5 janvier 2025
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Mohcine Belabbas veut des explications sur l’arrestation d’Abdelwakil Blam

Mohcine Belabbas, ancien président du Rassemblement pour la culture et la démocratie, a appelé à « apporter des éclaircissements immédiats sur la question de l’arrestation du journaliste et militant Abdelwakil Blam », compte tenu du manque d’informations liées à   son arrestation, il y a quelques jours, dans le cadre de la vague d’arrestations opérées suite au déclenchement de ce qui est convenu d’appeler l’affaire du hashtag  (#je ne suis pas satisfait), lancé sur les réseaux sociaux.

« La transparence et le respect des garanties juridiques ne sont pas négociables », martèle Mohcine Belabbas qui a expliqué dans sa publication sur Facebook que des éclaircissements sont nécessaires dans cette affaire, pour garantir les droits et la sécurité d’Abdelwakil Blam, mais aussi pour restaurer la confiance du public dans l’engagement des autorités à instaurer la justice, l’équité, la transparence et à protéger la liberté de la presse. 

Selon l’opposant, « l’absence d’informations officielles sur le sort du journaliste Abdelwakil Blam alimente des spéculations inquiétantes sur la possibilité qu’il soit soumis à une arrestation arbitraire »

Il s’alarme : « Si cela est vrai, priver Abdelwakil Blam de toute communication avec sa famille ou son avocat constitue une grave violation des droits fondamentaux garantis par la Constitution et les accords internationaux ratifiés par l’Algérie ».

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Mohcine Belabbas a souligné que « les déclarations attribuées à certaines autorités judiciaires, affirmant qu’elles n’étaient pas au courant de l’existence d’une enquête à son encontre, accroissent les inquiétudes ».

 « Cette situation pourrait révéler des pratiques qui se déroulent en dehors des cadres juridiques applicables, ce qui soulève des questions sur la transparence et la crédibilité des institutions judiciaires et sécuritaires du pays », observe l’homme politique.

Pour lui, « la transparence et le respect des garanties juridiques qui relèvent de l’État de droit ne sont pas négociables ».

Les propos de Mocine Belabbas font référence aux déclarations des militants des droits humains qui ont rapporté les dires de l’épouse du journaliste Abdelwakil Blam, selon lesquels elle est toujours à sa recherche après son arrestation, elle ne sait pas encore où il se trouve et n’a reçu aucun appel de sa part, a-t-elle déclaré. 

Le 29 décembre, les services de sécurité ont arrêté le journaliste et militant politique Abdelwakil Blam devant son domicile à Chéraga (wilaya d’Alger), selon les indications fournies par ses proches.

C’est la deuxième fois que Blam est arrêté, puisqu’il avait été arrêté il y a plus d’une semaine et interrogé pendant plusieurs heures, avant d’être relâché le même jour.

Jusqu’à présent, les autorités officielles et les avocats de Blam n’ont fait aucun commentaire sur les raisons de son arrestation . 

Abdelwakil Blam est l’un des fondateurs du mouvement Barakat, qui s’est publiquement opposé à la candidature de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika à un quatrième mandat en 2014. Il a été l’une des nombreuses voix du mouvement de dissidence populaire de 2019. 

Plus de 215 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes. Plusieurs ONG de défense des droits humains ont appelé les plus hautes autorités du pays à les libérer et à lever toutes les mesures de répression qui touchent la société. En vain. Jusqu’à présent, tous les appels de l’opposition et des intellectuels algériens sont aussi restés lettres mortes. Abdelmadjid Tebboune et Saïd Chanegriha maintiennent une insupportable chape de plomb sur la société. L’éventualité de voir renaître les manifestations de 2019 demeure un cauchemar pour le pouvoir.

La rédaction

3 Commentaires

    • @Jugurtha vendredi 3 janvier 2025 At 22h00,
      Mohcine Bellabès comme tout le monde le sait est l’ancien président du RCD qui a eu des problèmes avec la justice algérienne pour une histoire d’accident sur le chantier de construction de sa villa. S’il n’était pas président du RCD cette affaire serait un simple accident de chantier de construction. Comme le régime algérien d’essence arabo-islamiste issu du clan d’Oujda a horreur de la mouvance démocratique et moderniste, on connait la suite. D’autre part les terribles incendies qui ont endeuillé la Kabylie probablement provoqués à dessein par des officines malveillantes se sont soldés par la condamnation à la peine capitale de pas moins de 38 personnes à la suite du meurtre du pauvre Djamel Bensmaïl. Beaucoup de flou entoure encore cette tragédie montée de toutes pièces pour faire diversion avec la Kabylie comme dindon de la farce,et ça continue.

  1. KISI SILUILA ?

    Il y a des camdamnés à Mort TES FRERES de Larv3a n At Iraten, et tu regardes ailleurs …

    Axam is ur s izmir,  »notre pays … l’ÉTAt de droit » Ne rtiez pas Messieurs il est sérieux ce bel abess …. itef as amezir !!!

    Vivement l’indépendance de la Kabylie !

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