Mercredi 17 octobre 2018
Mon olivier, ma montagne…
Au flanc des montagnes et à l’ombre des oliviers
La fumée entraîne en ses molles spirales
Us, mœurs et legs de nos aïeux
S’exténuant des contes vespéraux
Qui s’éteignent avec elle en très lente agonie
Jadis, autour de l’âtre
Les nuits avaient l’air d’une condensation
De la lumière qui inondait le foyer
Beaucoup de vérités cachées
Depuis la fondation du Monde
Et c’est dans la lumière crépusculaire
La plus belle sans doute
Que se narrent mythes et histoires
Dans le friselis d’une buée dense
Bruissaient des nuées d’oiseaux
Aux couleurs irisées et nacrées
Les patelins gardent leur charme
Sans être hagard ni avare
Flegme et calme règne sans hargne
Sous l’ombrage de l’orme champêtre
Le froufroutement d’une vaguelette de vent
Vient me chatouiller les pieds
La Kabylie me flatte, me câline
Comme une âme que berce la mandoline
Les fougères et les genêts croissent en liberté
Qui s’apparente au lacis d’une chevelure
Parfois au chuchotis d’une toison laineuse
L’eau pure, limpide et cristalline
Ruisselle sur le visage des hameaux
Où le regard s’évade
Au gré des bosquets de châtaignes
Des prés, ces jardins du paradis
Ces vergers vert-émeraude
Survolant de fantastiques, d’indescriptibles,
D’insaisissables paysages !
© Bachir Djaider
Mercredi 17 octobre 2018
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