Mercredi 15 novembre 2017
« Monsieur Djebbour, vous êtes l’ennemi de l’EN… Taisez-vous ! » (Vidéo)
C’est un sélectionneur très tendu qui s’était présenté à la conférence de presse d’après match pourtant gagné par l’Algérie par le score de 3 buts à 0. Les hués, insultes et autres sifflés dont lui et son équipe, ont fait l’objet durant les 90 minutes de la partie, expliquent en partie le « pétage » de plomb du coach Rabah Madjer.
L’ancienne gloire de Porto, décidément très remonté, a déversé un torrent d’insultes contre Maamar Djebbour, le journaliste sportif vedette de la radio nationale chaîne 3, l’accusant d’être l’ennemi de l’équipe nationale algérienne.
« Monsieur Djebbour, journaliste de la chaîne trois, vous êtes l’ennemi de l’équipe nationale. Moi je vous le dis devant tout le monde. Si j’ai du respect pour vous tous (les autres journalistes), moi je n’ai aucun respect pour vous », avait-il lancé furieux en le pointant du doigt, le sommant de se taire en criant « taisez-vous » à quatre reprises, devant un parterre de journalistes, Raoul Savoy, l’entraîneur suisse de la centre Afrique et Ryad Mahrez, qui n’en croyait pas ses oreilles (Voir l’expression du visage de Mahrez sur l’image ci-dessous). Puis, de lui demander de « prendre sa retraite et de laisser la place aux jeunes »!
Le tort de Maamar Djebbour, qu’on dit en froid avec le sélectionneur national, était d’avoir demandé au joueur de Leicester City et capitaine du jour, le pourquoi de la régression de l’équipe sur le plan du jeu par rapport à l’époque de Gourcuff.
Rabah Madjer en a vu des vertes et des pas mûres de la part de l’ensemble des journalistes, qui lui ont fait remarquer, par exemple, que les joueurs remplaçants, étaient rentrés sur le terrain sans s’échauffer! Ce à quoi, le sélectionneur répliqua que c’était faute de n’avoir pas encore trouvé…de préparateur physique pour l’EN!
D’autres lui ont rappelé également ses critiques virulentes envers ses prédécesseurs, lorsqu’il s’était plaint des critiques dont ils fait l’objet sur les plateaux de télévisions. « moi, mes critiques étaient constructives, expliquait-il, mais revenons au match d’aujourd’hui », devait-il esquiver.
Tout cela se passe avant qu’une dame, surgissant de nulle part, ne lui offre un bouquet de fleurs, en lui demandant pardon. « Vous êtes une star et vous resterez une star, lui dit-elle, pardonne nous! ». Surréaliste et pathétique scène qui rappelle étrangement les propagandes populistes à la Bouteflika . « Ah, il y’a aussi de l’amour », ironisera le sélectionneur de la Centre-Afrique!