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Nadia Matoub : « La Kabylie ne saurait sacrifier le sang de ses martyrs »

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TRIBUNE

Nadia Matoub : « La Kabylie ne saurait sacrifier le sang de ses martyrs »

Le 18 avril 2001, dans l’enceinte même de la brigade de gendarmerie d’Ait-Douala, un gendarme tire une rafale qui meurtrit le corps de Massinissa Guermah. Deux jours plus tard, le jeune lycéen de 18 ans succombe à ses blessures.

Le cœur de la Kabylie, qu’on avait déjà saigné avec l’assassinat de Lounès Matoub, explose. Les bras armés du pouvoir algérien chassent les Kabyles dans les rues et sur leurs balcons : des dizaines de morts en quelques jours et des milliers de blessés. La Kabylie plonge dans un climat de guerre, seule et isolée.

Aujourd’hui, on nous travaille à l’oubli. Des officiels et des gendarmes participent à des cérémonies en Kabylie.

Des festivités de distraction sont organisées à chaque occasion par ceux qui font dans la servitude volontaire en brandissant la défense de la culture et des droits des populations qu’ils veulent complètement soumettre.

Comme nous le montrent diverses manifestations, pour le pouvoir, il s’agit de divertir la Kabylie afin d’oublier l’impunité dont jouissent les assassins de ses enfants, afin de banaliser le danger de l’arabo-islamisme qui ne cesse de progresser, afin d’ignorer ses propres enfants emprisonnés et afin de se complaire dans la folklorisation de son identité.

La Kabylie ne saurait sacrifier le sang de ses martyrs et l’avenir de ses enfants contre l’illusion de la liberté.

Auteur
Nadia Matoub

 




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