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Azrou Nthour

À chacun ses pyramides. Comme Toutânkhamon qui, dès son jeune âge, admirait depuis son palais les pyramides de Gizeh, moi, tout-en-Kanoun, faisais de même pour admirer ma pyramide depuis le trou de fenêtre de mon gourbi.

Ma pyramide est un très haut rocher auquel est donné un nom de prière de midi, Azrou n Thor, car, comme les pyramides, il s’est érigé à dessein d’orienter à l’heure de cette prière l’ombre du soleil au zénith afin qu’elle accompagne les bergers qui se rendent à la montagne, surtout pendant la transhumance d’été.

Ma pyramide ne renferme pas de sépultures royales, elle est plutôt entourée de tombes de gens humbles qui l’ont défendue contre les iroumien envieux de constater que sa majesté dépasse de loin celle de leur tour Eiffel qui leur parut du coup maigrichonne et transparente, tel le squelette d’une girafe broutant un fil électrique.

Et quand ma pyramide s’emmitoufle d’un burnous de neige, alors là, mes amis, je réoriente vers son pic la direction de ma prière de midi. Que la sainte Mecque me pardonne !

Ma mère m’a dit que tout petit j’aimais contempler ma pyramide à ces heures où l’orange de l’horizon et le bleu du ciel pleuvaient sur ses flancs et la repeignait d’un doux bleu clair, et c’est cela qui m’a donné des yeux bleus. Je la crois.

Peut-être que si j’avais regardé ma pyramide à travers un arc-en-ciel j’aurais eu des yeux multicolores. Je ne sais. Et puis peu importe, du moment que ma pyramide est tout-en-canon !

A. Wamara

La chanson ci-dessous est de Chérifa, « bqa 3laxir ay aqbu ».

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