Vendredi 19 avril 2019
« Œuvres en partage » de Jacqueline Brenot au CCA
Une soirée s’est tenue le mercredi 17 avril 2019 autour du livre « Œuvres en partage » de Jacqueline Brenot au Centre Culturel Algérien à Paris.
Entourés des écrivains Amina Mekahli et Djilali Bencheikh, Jacqueline Brenot a présenté son recueil de chroniques, littéraires en majorité, chroniques qui parlent des écrivains algériens de langue française qui vivent des deux côtés de la Méditerranée, mais aussi de présentation d’autres disciplines culturelles comme l’architecture, le théâtre et la peinture.
Les écrivains Maïssa Bey, Noureddine Saadi, Arezki Metref côtoient le plasticien Farid Mammeri, l’architecte André Cazalet et l’historien Jean-Luc Einaudi. Vous l’aurez compris, Jacqueline Brenot écrit sur des créateurs algériens qui n’ont comme point commun que celui d’être rattachés par leur naissance, entre autres, à la terre où elle a vécu et dont elle se sent si proche jusqu’à se dire algérienne de cœur.
Jacqueline Brenot est professeur de Lettres de collèges et lycées en région parisienne, auteure de La dame du chemin des Crêtes – Alger – Marseille – Tozeur (L’Harmattan, 2007), participation dans les ouvrages collectifs Une enfance dans la guerre – Algérie 1954-1962 et A l’école en Algérie – des années 1930 à l’Indépendance (Bleu Autour éditeur 2016 et 2018).
Amina Mekahli a parlé de son expérience littéraire et a lu quelques extraits de son roman Nomade Brûlant (Anep 2017) en expliquant pourquoi le héros du roman n’avait pas de prénom et pourquoi elle l’a doté du métier de psychanalyste. Quant à Djilali Bencheikh, nous avons eu le plaisir de l’entendre nous lire des fragments de Beyrouth Canicule (Elyzad 2010) dans lequel son héros, Kamel, découvre la capitale libanaise investi d’une mission de la plus grande importance : convoyer, à partir de Paris, une valise avec des faux passeports logés dans le double fond. Prévu pour quelques jours, le séjour se transforme en résidence forcée de quelques mois.
Il est toujours malaisé d’écrire une chronique sur des chroniques puisque la totalité du livre de Jacqueline Brenot est constituée de critiques de livres essentiellement. S’il convient de trouver ne serait-ce qu’un avantage (et il y en a plein d’autres) à ce genre d’exercice, ce serait que ce genre de livre nous donne envie de lire les auteurs auscultés. C’est une fringale bienvenue que l’auteure nous inculque avec délectation. Et sur ce plan, le défi est réussi.
Œuvres en partage, Jacqueline Brenot, Editions du Chélif