Abdelmadjid Tebboune a nommé jeudi un nouveau ministre de l’Intérieur à la faveur d’un remaniement ministériel restreint.
Kamel Beldjoud rétrogradé à un autre ministère. L’homme a été incapable, comme de nombreux autres, de mener à bien les affaires de ce département sensible.
Brahim Merad, qui occupait le poste de Médiateur de la République, a été nommé ministre de l’Intérieur, en remplacement de Kamel Beldjoud, qui a hérité du ministère des Transports, selon un communiqué de la présidence. Ce dernier semble une voie de repêchage au peu enviable Beldjoud.
Glabalement, Tebboune a démenti tous les pronostics et fait dans une opération de chaises musicales. Le premier ministre reste et semble avoir la confiance du chef de l’Etat. Les autres ministères clefs – Affaires étrangères, Justice, Energie et Finances – conservent leurs titulaires.
Malgré la grande instabilité dans les départements, Tebboune maintient l’ossature globale jusqu’à la prochaine incartade.
Ce remaniement a vu également le départ du ministre de la Santé Abderahmane Benbouzid, en poste depuis janvier 2020, remplacé par Abdelhak Saihi qui était auparavant secrétaire général de ce département ministériel. Abderahmane Benbouzid a brillé par son incompétence à gérer mais aussi à apporter des réponses concrètes et réalistes à la Santé. Sa dernière sortie concernant la démolition de l’hôpital Mustapha Bacha a fait beaucoup sourire les Algériens. L’ex-ministre préconise la démolition de cette institution hospitalière alors même que l’Algérie souffre du manque d’hôpitaux.
Benbouzid s’est autorisé à parler de constructions verticales pour justifier cette inconséquence !
Une nouvelle figure fait son apparition dans le nouveau gouvernement: Lakhdar Rekhroukh est nommé aux Travaux publics et Infrastructures après avoir dirigé depuis 2002 le premier groupe public de BTP en Algérie, Cosider.
L.M./AFP