Avant de quitter la présidence, Joe Biden vient de gracier son fils Hunter, condamné pour détention illégale d’arme et de fraude fiscale. Comme il avait évité le procès en plaidant coupable, le juge devait rendre ultérieurement le verdict pour fixer la sentence. Il risquait 17 ans de prison.
Le turbulent fiston, un adolescent de 54 ans, n’en n’était pas à sa première bêtise d’enfant gâté. Il avait aussi été condamné pour avoir menti sur son état d’addiction aux drogues lors de l’achat d’une arme. La déclaration mensongère en cette circonstance est un délit dans l’État du Delaware, fief de la famille Biden.
Voilà que le papa s’indigne et déclare « Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci : Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils – et cela ne va pas ».
Le papa annule la condamnation et le fiston lui fait un bisou « merci papa, ils ont été méchants avec moi ! ».
Voilà un président d’un état qui fut le premier à créer une constitution qui peut, sur le coin d’une table, signer le pardon judiciaire à son fiston qui aurait injustement été traité par le fait de son statut de fils à son papa.
Ceci en parfaite et insolente contradiction avec le principe fondamental de la séparation des pouvoirs, donc de l’indépendance de la justice.
Nous sommes enivrés par la déroute explosive que subit ce grand pays qui venait juste de placer à sa tête le plus burlesque des présidents, vulgaire et impulsif.
Car cette affaire d’amnistie rocambolesque n’est pas la première. Donald Trump souhaitait que son élection précède ses nombreuses condamnations à venir pour pouvoir s’autoamnistier. Un autre gag aussi stupéfiant que l’histoire du fils à papa. Rappelons que tous les deux ont eu la lourde charge de diriger les Etats-Unis et que l’un des deux l’aura encore pour quatre ans.
Pour l’autoamnistie, un mot qui aurait fait s’écrouler de rire un étudiant de droit en première année. Aucun juriste américain, même parmi les plus prestigieux, n’avait à ce moment-là eu la certitude que cela puisse se faire et le débat juridique fut fort. J’en avais relaté les arguments opposés dans ce journal.
L’immunité est un droit légitime pour protéger le dirigeant suprême contre toute menace qui pendrait au-dessus de sa tête. Il y aurait là un détournement dangereux de la mission légitimé par le vote des citoyens. Le pays en serait déstabilisé par sa vulnérabilité.
Mais elle est souvent assortie de la certitude que l’arrêt de la fonction donne droit à une reprise des poursuites judiciaires ou civiles. Quant à l’amnistie, les constitutions ne prévoient en général pas les cas où elle serait en conformité avec elles.
Il est un usage assez universel de l’accorder pour une raison qui dépasse la politique ou les considérations légales. C’est le cas de l’amnistie du général de Gaulle accordée au général Pétain en vertu de son grand âge et de ses services rendus pendant la première guerre mondiale.
C’est également le cas suite à un émoi général de la population qui estime que le verdict est injuste au regard des circonstances, et ainsi de suite.
Mais là, nous sommes témoins d’une farce, « c’est mon fils, je ne laisserai personne le menacer, vous l’avez injustement condamné par le fait qu’il soit mon fils. Circulez, il n’y a aucun recours à ma décision souveraine ».
Voilà où nous en sommes avec ce pays qui tourne le dos en ce moment à tout ce qu’il a essayé d’inculquer au monde entier. Il faut dire que c’était souvent légitime pour un pays qui a tellement donné pour l’image de la démocratie, des libertés, de la culture et de la science.
Nous sommes stupéfaits qu’il s’écroule avec des exemples si risibles qu’on se croirait dans une série de seconde zone.
Mais c’est la réelle image que donne actuellement ce grand pays. Il ne faut pas s’en réjouir car il en va de la stabilité du monde.
Boumediene Sid Lakhdar
J’ai souvent condamne’ le President Biden, sur ses choix politiques, mais pas l’Homme. Ses choix, comme vous l’avez peut-etre constate’, ne sont necessairement les siens. Le coup d’etat qu’il a subit en Juillet dit tout sur les derives de son parti. La politique Americaine, et partout ailleurs je suppose, c’est duc troc. Tu me donne ceci, je te donne cela… c’est du negoce 24/7. Cependant, cette maniere a le merit de la transparance presque totale. La transparance elle, ca paye. Pres de Milliards, c.a.d. 5 fois plus le budget Republicain et la Kamala a recu un NIET sans Appel.
Quand a l’immunite’ DANS LA FONCTION PRESIDENTIELLE et non pas DURANT, c.a..d. que ca depend de l’acte, elle a besoin d’etre mise a jour, pour la simple raison que son ecriture date de 2 siecles deja, c.a.d. lors que les Officiels se deplacaient encore a cheval, parfois des mois durant. De nos jours, le menu des crimes possibles est sans limite.
Puis vous ecrivez: « Ceci en parfaite et insolente contradiction avec le principe fondamental de la séparation des pouvoirs, donc de l’indépendance de la justice.
Justement, Le Congre’ a ecrit des Lois, la Justice les a interprete’s et l’Executif les execute – Tous INDEPENDEMMENT les uns des autres ! Ce qui m’etonne est qu’il ne l’ait pas fait juste avant les elections, question de rendre la faveur a son clan « democrate. » Je dirais que c’est probablement parce qu’ils ont autre chose qu’ils peuvent faire fuiter – en plus de son image, etc. Mais, ce n’est pas fini, Il y a encore ses memoires, a venir.
Quand au canard, ahhh le canard…
« Donald Trump souhaitait que son élection précède ses nombreuses condamnations à venir pour pouvoir s’autoamnistier. » – Non ya si Boumediene. Ce n’est pas seulement une question de SOUHAIT, mais plutot de prevenir l’INFECTION du scrutin approchant. Les proces en question, prennent du temps et traverseront la periode crucial de prise de decision des electeurs. La protection n’est pas de Trump autant que de ses electeurs, qui risquent d’etre expose’s a un fait choquant, meme cousu de toute piece a une semaine avant le vote. La defense va certes le demonter, mais trop tard, les deguats seront deja faits. C’est une mesure qui oblige LES JUGES a prevenir toute INTERFERENCE/INFLUENCE des Jure’s. Le plus utilise’ le Gag, c.a.d. interdiction de rendre publiques des faits ou declarations rapporte’s durant le proces, et encore SUJET A VERIFICATION ou du moins contre-arguments. Les juges se deboulonnent plus facilement, car sont expose’s a plus que des faits/manquements, mais a la perception meme. c.a.d. qu’il n’y a pas besoin qu’il y ait manquement mais meme quand il y a de quoi penser que… « l’esprit de justice est entache’ ! »
Cas Sansal et Daoud: Des paroles et ecrits interprete’s comme ACTES TERRORISTES !
Ceci dit, je vais defendre Joe l’Homme/pere et non Biden le President.
Filosophant sur les EXCEPTIONS, vous ecrivez « C’est également le cas suite à un émoi général de la population qui estime que le verdict est injuste au regard des circonstances, et ainsi de suite. »
Ca devait etre la phrase la plus difficile a composer ! « Au reguard des circonstances » dixit Joe Boumediene ! Qu’attendez-vous d’un DROGUE’ en plein delir ? Le bonhomme s’est tape’ sa belle-soeur ! La psychologie et la therapie Catholique ayant atteint leurs limites, il a ete’ oblige’ de proceder a la therapie de choc – Elle s’est calme’ apres ca. Parfois, l’outrance libere… Le bobo-filston va la maison blanche, avec des cameras au Centimetre Carre’, avec de la Coc. On vient d’en trouver encore, il y a quelque jours.
Pour rappel, les Democrates ont amenage’ des centre de shootage ou l’on donne et la dose et la seringe et l’infirmier pour… La drogue est une maladie et si l’on fait du bruit sur le cas Hunter, c’est bel et bien parce qu’il est le fils du President.
Cela dit – le Hunter n’est pas un distributeur, ce qu’est le filston de Beridan Habibou, mais un patient/victime.
Ce que je veux dire est que l’usage de coc ici du moins est comme chemma en algerie. Si ce cas a fait autant de bruit c’est parce que le pere du bidule Hunter et fils du berzidan. S’il etait Hunter lambda, il aurait beneficie’ d’un traitement medical, etc. comme des millions d’autres. En d’autres termes les fonctions de son pere ont bel et bien entache’ son proces… L’exception justement, car le fils n’est pas responsable de la politique de son pere. Et le Joe a agit de maniere independente justement et du congre’ et de la justice. Il n’est pas l’auteur de la constitution.
« Papa pardonne au fils à papa ». Seen that, done that, dirait un certain 3amhoum. Biden n’invente rien. Cependant, à la différence de Biden, la démarche algérienne est moins brutale, bien que le résultat reste le même: le sauvetage de fiston. L’un l’a fait au début de son mandat pour sortir Khaled de prison et l’autre à la toute fin du sien pour éviter la prison à Hunter.