Le militant de 73 ans, fondateur de Sea Shepherd, Paul Watson, a fait appel, a précisé la police. Le Japon avait lancé en 2012 un mandat d’arrêt international contre lui en raison de ses activité de lutte contre la chasse des baleines.
Il reste en prison. Le tribunal de Nuuk (Groenland) a décidé, jeudi 15 août, du maintien en détention jusqu’au 5 septembre du militant écologiste américano-canadien Paul Watson, dont le Japon demande l’extradition dans une affaire liée à son combat pour la défense des baleines.
La cour dit vouloir ainsi « garantir » la présence de Paul Watson « au moment de la décision d’extradition », dont la date n’a pas été rendue publique, a annoncé la police dans un communiqué. Le fondateur de l’ONG Sea Shepherd, âgé de 73 ans, a fait appel, a précisé la police.
Ses avocats dénoncent une audience « inacceptable »
« Il est inacceptable que nous n’ayons pas été autorisés à présenter les preuves au tribunal, ont réagi sur X ses avocats, Julie Stage et Jonas Christoffersen. Il est également inacceptable qu’il n’y ait pas eu d’interprète au tribunal capable de parler anglais. Nous trouvons également inacceptable que notre client soit traité comme un dangereux criminel, transporté menotté. »
Paul Watson, qui vit en France depuis plus d’un an, a été appréhendé le 21 juillet sur son navire, le John Paul DeJoria, alors qu’il venait d’accoster à Nuuk. Le bateau venait se ravitailler en carburant en vue « d’intercepter » le nouveau navire-usine baleinier du Japon dans le Pacifique Nord, selon la Fondation du capitaine Paul Watson (CPWF).
L’arrestation s’est faite sur la base d’une notice rouge d’Interpol émise en 2012, lorsque le Japon l’a accusé d’être coresponsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier nippon deux ans plus tôt dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd.
La chasse commerciale aux baleines est illégale depuis le moratoire international de 1986. Cependant trois pays, la Norgège, le Japon et l’Islande exploitent une dérogation pour des objectifs dits scientifiques dans des projets controversés. Même la Cour internationale de justice avant conclu en 2014 dans une décision que « les permis spéciaux accordés au Japon pour la mise à mort, la captivité et le traitement des baleines (…) n’étaient pas destinées à des fins scientifiques ». Le militant Paul Watson a été arrêté fin juillet à Nuuk, capitale du Groélande.
Avec agences
Les bateau-usines !!!
« de la science !!! » – Ils attachent des transpondeurs pour les traquer et voir ou ils se reproduisent, etc.
Je suis curieux de savoir qui leur vend le relais telecom-satelite. Intelsat? StarLink?