La disparition de nombreux médicaments des pharmacies est une bien terrible réalité tue par le pouvoir et ses relais. Ceux atteints d’un cancer par exemple en savent quelque chose. Le Parti des travailleurs tire la sonnette d’alarme.
Réuni le 13 août à Alger, le bureau politique du Parti des travailleurs (PT) a publié un communiqué alarmant, où la situation sanitaire nationale est décrite comme critique.
La formation conduite par Louisa Hanoune tire la sonnette d’alarme face à une « rareté mortelle » de médicaments dans les hôpitaux, y compris ceux destinés aux traitements anticancéreux, et accuse les autorités d’inaction malgré les avertissements répétés des professionnels.
Le PT rappelle que la Fédération nationale des pharmaciens avait, bien en amont, alerté sur les conséquences d’une rupture d’approvisionnement. Or, les autorités n’auraient pris aucune mesure corrective. Cette pénurie, qui touche aussi bien les hôpitaux publics que les cliniques privées, menace directement la continuité des traitements pour des milliers de patients atteints de maladies graves.
Pour le Parti des travailleurs, cette situation est aggravée par des décisions administratives : les procédures imposées par le ministère du Commerce extérieur aux opérations d’importation sont qualifiées de « bureaucratiques et étouffantes », au point de freiner non seulement l’accès aux médicaments mais aussi l’activité productive dans d’autres secteurs. Malgré les plaintes réitérées d’acteurs économiques, le gouvernement tarde à corriger le tir, au risque, prévient le PT, de provoquer des « conséquences fatales ».
Inquiétudes économiques et législatives
Le communiqué ne se limite pas à la santé. Il critique avec force le nouveau code des activités minières, perçu comme un danger stratégique : il mettrait en péril la principale ressource capable de protéger l’économie algérienne des fluctuations mondiales et d’un éventuel effondrement du prix du pétrole. Le parti appelle à son abrogation pure et simple, dénonçant un texte « bradant les richesses nationales ».
À cela s’ajoute la dénonciation des nouvelles taxes douanières américaines de 31 % sur toutes les importations, mesure qualifiée de « guerre économique » qui, même si les exportations algériennes vers les États-Unis restent limitées, aura selon le PT des effets indirects sur les prix des matières premières et des intrants importés par l’Algérie.
Alerte sociale et libertés publiques
Sur le plan sociopolitique, le PT exprime sa préoccupation face à la montée des « pratiques obscurantistes » de groupes autoproclamés « police des mœurs », et dénonce la complicité de certains responsables. Il appelle à ouvrir les champs politique et médiatique afin de permettre un débat national sur les défis intérieurs et extérieurs, jugeant l’« enfermement et la criminalisation » contraires aux intérêts du pays.
Dans le secteur éducatif, le parti réclame l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires contre six responsables syndicaux de l’enseignement à Oran, suspendus en pleine période estivale. Le PT estime que ces sanctions, prises contre des militants réclamant le respect des lois sur les droits syndicaux, relèvent d’une logique punitive et fragilisent la stabilité du système éducatif.
La santé comme ligne rouge
En insistant sur la crise des médicaments, le PT place la santé publique au centre de ses préoccupations et interpelle directement l’exécutif : lever les blocages administratifs et garantir l’approvisionnement sont désormais des impératifs vitaux. Le communiqué prévient qu’en cas d’inaction, l’Algérie devra assumer le coût humain d’une crise prévisible et évitable.
En toile de fond, cette alerte sanitaire se veut aussi un test politique : celui de la capacité du pouvoir à anticiper et à réagir dans un contexte où les vulnérabilités économiques, sociales et géopolitiques se multiplient.
La rédaction
Aux yeux de Teboune et de son équipe, nous ne sommes pas algériens. Nous sommes des citoyens de seconde zone, nous sommes des indigènes. 63 ans après, Ils prétendent toujours avoir libéré le pays et qu’en conséquence le pays leur appartient. Nous nous ne sommes rien. Et en plus, la politique extérieure suicidaire font que toutes les voies d’évasion des algériens sont désormais fermées. Teboune et Chengriha nourrissent une détestation pathologique pour l’Algérie et pour les algériens. Il n’y a rien à attendre des dirigeants algériens actuels. Rien si ce n’est la destruction de l’Algérie. On nous dira encore que c’est la faute de Retailleau si nos conditions de vie déjà misérables deviennent encore plus misérables. Tous les algériens regrettent Boutef