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Pétrole : les prix reculent, hausse de l’offre attendue

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Les cours du pétrole ont marqué le pas jeudi, plombés par la perspective d’une reprise des négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran, ainsi que par les anticipations d’une augmentation de la production de l’Opep+.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a cédé 0,45 %, à 68,80 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI), référence américaine pour livraison en août, a reculé de 0,67 %, pour s’établir à 67,00 dollars.

Selon Robert Yawger, analyste chez Mizuho USA, c’est surtout l’annonce potentielle d’un dialogue américano-iranien qui a pesé sur les marchés. D’après le média américain Axios, l’émissaire de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, envisagerait une rencontre avec le diplomate iranien Abbas Araghchi à Oslo. Ni Washington ni Téhéran n’ont pour l’heure confirmé ces informations, et aucune date n’a été officiellement fixée.

« Le marché a vivement réagi à cette perspective, effaçant une partie de la prime de risque géopolitique liée à l’Iran », souligne M. Yawger.

L’Iran, qui possède les troisièmes plus grandes réserves de brut au monde selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), était en 2023 le neuvième producteur mondial. Un éventuel accord sur le nucléaire pourrait ouvrir la voie à une augmentation de ses exportations, ce qui alimente les craintes d’un excès d’offre.

Dans le même temps, les opérateurs scrutent les préparatifs de la réunion dominicale de l’Opep+, au cours de laquelle le cartel pétrolier et ses alliés devraient officialiser une nouvelle hausse de leur production, estimée à 411 000 barils par jour pour le mois d’août. Cette augmentation viendrait s’ajouter à celles déjà actées depuis le printemps.

En effet, l’Arabie saoudite, la Russie et six autres producteurs de pétrole de l’Opep+ ont déjoué les prévisions du marché en annonçant lors d’une réunion samedi une nouvelle hausse des quotas plus importante que prévu en août. 

« Si l’Opep+ injecte au total 2,2 millions de barils supplémentaires entre avril et août, cela pourrait peser significativement sur les prix au second semestre 2025 », prévient M. Yawger.

La banque Morgan Stanley anticipe d’ailleurs un recul du Brent vers les 60 dollars d’ici la fin de l’année, en raison de l’abondance de l’offre, tant au sein du cartel que dans les pays non membres.

Enfin, le marché a également été refroidi par les dernières données de l’EIA faisant état d’une hausse inattendue des stocks américains de brut, en progression de 3,8 millions de barils.

Avec AFP

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