Vendredi 22 mars 2019
Peut-on faire confiance à des girouettes comme Omar Ghrib ? (Vidéo)
Invité sur un plateau télé, l’ex-président du MC Alger, Omar Ghrib, a sévèrement critiqué les partisans de la continuité et pourtant…
Qui souvient du fameux match qui a opposé le MC Alger à l’ES Sétif en 2013 au stade du 5-Juillet pour le compte de la demi-finale de la coupe d’Algérie ? Ce débat footballistique s’est soldé par un score de 3 but à 2 au profit du doyen.
Mais c’était une rencontre assez particulière pour l’ex-président du MC Alger, Omar Ghrib, qui a exploité cette occasion pour manifester son soutien au 4e mandat présidentiel à l’aide d’une grande banderole devant des tribunes pleines à craquer en signe de sa campagne à la faveur d’un président absent qui était à ce moment-là, hospitalisé à l’hôpital militaire français du Val-de-Grâce à la suite de son malaise cérébral d’avril 2013.
Sauf, dans cette même échéance de Dame coupe, les protégés d’Omar Ghrib, se sont inclinés en match final devant les Rouge et Noir d’Ali Haddad.
Ayant mal digéré la défaite, l’ex-président mouloudéen, avait décidé en compagnie de ses joueurs et son staff technique de boycotter la cérémonie de la remise des médailles malgré la présence des hautes autorités politiques et militaires dont le premier ministre de l’époque Abdelmalek Sellal, ainsi que le chef d’état major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, ce qui lui vaudra d’ailleurs une suspension à vie pour atteinte aux procédures protocolaires.
Mais contre toute attente, en février 2016, la sanction a été miraculeusement levée par la Fédération algérienne de football sous la houlette de Mohamed Raouraoua, et ce, suite à l’intervention de l’ex-directeur de campagne d’Abdelaziz Bouteflika, qui n’était autre que le premier ministre, Abdelmalek Sellal.
En effet, en faisant référence à la fameuse banderole incitant au 4e mandat, qui a été exposée au stade du 5-Juillet au milieu de pas moins de 70 000 spectateurs, Omar Ghrib a pu convaincre les hautes autorités de le remettre sur le terrain en guise à ses manœuvres appropriées à leurs gains politiques.
Mais après le soulèvement populaire contre son candidat préféré, l’ex-président controversé a subitement renoué avec ses déclarations publiques en prenant pour cible les même personnes qui sont intervenues pour sa propre personne sans qu’il soit réellement qualifié pour faute de ses compétences sportives et intellectuelles.