Une embarcation avec à son bord plusieurs migrants clandestins a chaviré, à quelques dizaines de miles, au large de Jijel.
Selon des informations non confirmées par une source officielle, l’embarcation en détresse a été repérée par un navire commercial en route vers le port de Djen-Djen qui a immédiatement alerté les autorités algériennes concernées. Ces dernières ont pris des mesures pour secourir les victimes.
Les garde-côtes algériens sont intervenus sur les lieux du drame pour l’évacuation des naufragés, tous de nationalité somalienne, vers le port de Djen Djen.
Les migrants somaliens qui faisaient, probablement, route vers les côtes italiennes, auraient, selon des sources, embarqué à partir des côtes libyennes.
Des informations ayant circulé sur les réseaux et qui avaient indiqué qu’il s’agit de harragas algériens seront vite démenties par un communiqué officiel de la direction de la protection civile de la wilaya de Jijel.
Dans le communiqué en question, il est indiqué que les secours de la Protection civile de la wilaya de Jijel sont intervenus, dans la nuit de mardi 4 février aux environs de 20h25, au port de Djen-Djen, dans la commune de Taher, pour secourir les rescapés du naufrage en haute mer, à plusieurs miles du port de Djen-Djen.
La même source précise que 16 personnes, dont 14 de sexe masculin et deux de sexe féminin ont été prises en charge sur place. Sept ambulances de la Protection civile ont été mobilisées pour l’évacuation des 16 personnes vers les hôpitaux de Taher et de Jijel.
Contrairement à des informations relayées sur les réseaux sociaux, le communiqué de la protection civile algérienne n’indique pas s’il y a des morts et des disparus par les naufragés.
La rédaction