Si les manifestations contre le régime ont drainé des milliers de personnes à Bejaia et Tizi-Ouzou, en ce vendredi 21 mai, ce ne fut pas le cas dans les autres wilayas où la police a réprimé et arrêté impitoyablement les manifestants.

Selon un premier décompte des arrestations, émis par Saïd Salhi de la LADDH, près de 500 dans près de 16 wilayas. Selon Saïd Salhi, le gros des arrestations à eu lieu à Alger ciblant les manifestants au début de la marche qui ont été violemment dispersé. Des journalistes ont été interpellés et relâchés fin de journée.

Alger sous état de siège. Vendredi sombre dans la capitale. Quelque chose a été trahi dans cette révolution pacifique. En effet, ils sont déjà loin les vendredis du sourire et de liesse où le peuple défilait dans la bon humeur sous le regard amusé des services de sécurité. Le régime a décidé de siffler la fin de la joie populaire d’écraser le mouvement de dissidence populaire. 

A Alger, les manifestants ont été brutalement dispersé à coup de matraques. La police a procédé à de nombreuses arrestations. Dès le matin, les rues de la capitale et principalement Bab El Oued ont été quadrillés par un impressionnant dispositif policier décidé à casser du manifestant.

Même topo ailleurs, grosse tension à Bouira où a eu lieu la manifestation. La police a arrêté beaucoup de manifestants. Comme d’ailleurs à Skikda, Annaba, Tizi-Ouzou, Bejaia, Tlemcen, Oran, Boumerdes…